Communiqués de presse

Coca-Cola et le Fonds Mondial Annoncent un Partenariat en Vue D’Approvisionner des Régions Reculées en Médicaments Essentiels

25 septembre 2012

Les partenaires étendent leurs activités en Afrique pour acheminer des médicaments jusque dans les zones les plus reculées en Tanzanie, au Ghana et au Mozambique.

Près de 20 millions de personnes ont déjà bénéficié de partenariat en Afrique depuis 2010.

NEW YORK – L’entreprise Coca-Cola et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont annoncé aujourd’hui leur volonté de poursuivre à plus grande échelle un projet mettant à profit l’excellent système de distribution et les compétences commerciales de Coca-Cola pour aider les autorités publiques et les organisations non gouvernementales à approvisionner en médicaments essentiels les régions les plus reculées du monde, à commencer par les zones rurales d’Afrique.

Lors de la réunion annuelle de la Clinton Global Initiative, Coca-Cola et le Fonds mondial ont présenté leurs plans d’extension du projet « Last Mile » (le dernier mile), un partenariat public-privé lancé en 2010. Celui-ci vise à développer les capacités du Medical Stores Department, l’entité gouvernementale chargée de la distribution des médicaments en Tanzanie, en s’appuyant sur les modèles logistiques utilisés par Coca-Cola pour acheminer ses produits aux quatre coins du monde. Ce partenariat entre aujourd’hui dans une toute nouvelle phase qui devrait permettre de couvrir 75 pour cent du territoire tanzanien pour la fourniture de médicaments essentiels et d’étendre cette initiative au Ghana et au Mozambique. La possibilité d’englober d’autres pays dans ce projet est également à l’étude.

Initialement mis en place en collaboration avec la Fondation Bill et Melinda Gates, des partenariats de développement d’Accenture, du Global Health Leadership Institute (GHLI) de l’université de Yale et de partenaires au niveau gouvernemental comme le Medical Stores Department, le projet « Last Mile » a aujourd’hui fait ses preuves et offre de belles perspectives. Depuis 2010, le projet a permis :

  • d’offrir à près de 20 millions de personnes un meilleur accès aux médicaments essentiels dans les dix régions où le nouveau modèle de distribution a été mis en place à ce jour ;
  • de réduire de 25 jours le délai d’approvisionnement en médicaments des établissements de santé tanzaniens ;
  • de donner au Medical Stores Department les moyens de réorganiser son réseau de distribution et de l’élargir pour approvisionner directement plus de 5 000 établissements de santé (contre 500 entrepôts auparavant) ;
  • de développer des systèmes pour que les établissements de santé puissent passer directement leurs commandes de médicaments, ce qui représente une amélioration de la disponibilité des médicaments essentiels d’environ 20 à 30 pour cent pour les établissements pilotes.

Une étude de cas publiée aujourd’hui par le GHLI présente les principales leçons tirées jusqu’à présent grâce à ce partenariat. Elle servira de référence pour de futurs partenariats public-privé.

Clôturant la séance plénière de la Clinton Global Initiative, le Président Bill Clinton a aujourd’hui déclaré : « Vous avez accompli des choses exceptionnelles. Ce soir, vous irez vous coucher en pensant à toutes les personnes qui sont en vie grâce à ce que vous avez fait. »

La Tanzanie est le deuxième bénéficiaire des subventions du Fonds mondial. Les financements octroyés ayant permis au pays de faire un bond en avant en matière d’accès aux traitements de première nécessité contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le besoin d’améliorer la logistique et d’étendre le réseau de distribution se fait d’autant plus pressant. À l’échelle mondiale, environ 39 % des subventions allouées par le Fonds mondial sont utilisées pour l’approvisionnement en produits pharmaceutiques et médicaux. Depuis 2002, les dépenses liées à ces achats s’élèvent à 4,5 milliards de dollars US.

« Le succès de ce projet confirme ce que nous pensons, à savoir que la collaboration entre la société civile, l’État et le secteur privé permet concrètement de résoudre des problèmes mondiaux. C’est ce que nous appelons le « triangle d’or », indique M. Muhtar Kent, Président-directeur général du groupe Coca-Cola. Avec ce partenariat, nos compétences commerciales mondiales sont misent à profit pour aider à résoudre des problèmes cruciaux de logistique et pouvoir ainsi acheminer des médicaments vers les régions les plus reculées d’Afrique. »

Gabriel Jaramillo, Directeur général du Fonds mondial a expliqué que « même lorsque les stocks de médicaments sont suffisants, ceux-ci ne parviennent pas toujours jusqu’aux personnes qui en ont besoin. Dans les régions reculées, la chaîne d’approvisionnement est parfois rompue et des personnes décèdent alors qu’elles auraient pu être soignées. Or nous nous sommes rendu compte que les produits Coca-Cola étaient disponibles presque partout, même dans les zones les plus difficiles d’accès. Puisque ses produits réussissent à parvenir jusqu’à ces régions, nous avons pensé que Coca-Cola pourrait être un partenaire-clé de l’optimisation de notre réseau de distribution. »

Au vu de son succès en Tanzanie, le projet va désormais être étendu au Ghana où il devrait permettre d’améliorer l’accès aux médicaments et aux vaccins essentiels. En parallèle, un partenariat a également été mis en place avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Au Mozambique, les partenaires s’appuieront sur la collaboration existant entre Coca-Cola et l’Initiative Clinton pour l’accès à la santé.

« Nous sommes fiers de rejoindre ce partenariat public-privé qui affiche de tels résultats et qui est appelé à s’étendre à d’autres pays, a déclaré Rajiv Shah, Administrateur de l’USAID. Mettre à profit l’expérience de base acquise par Coca-Cola et ses circuits de distribution est susceptible d’améliorer considérablement la manière dont nous faisons parvenir des produits vitaux aux régions les plus reculées de la planète. »

L’idée de partenariat du projet « Last Mile » est née en 2009, au moment où le Fonds mondial est entré en contact avec Coca-Cola pour obtenir des conseils logistiques dans le but de faire face aux difficultés de distribution des médicaments en Tanzanie. Il a été officiellement lancé en 2010, lors de la réunion annuelle de la Clinton Global Initiative, au cours de laquelle Coca-Cola s’est engagée à mettre ses compétences au service de l’optimisation de la distribution de fournitures et de produits médicaux et pharmaceutiques essentiels pour les personnes qui en ont le plus besoin. Non seulement cet engagement a été tenu mais ses résultats ont dépassé toutes les espérances.