Communiqués de presse

Les États-Unis affichent un soutien sans faille en faveur de la santé internationale

04 mars 2014

JAKARTA, Indonésie – Le Président Barack Obama a inscrit dans sa proposition de budget pour 2015 une demande de crédits à hauteur de 1,35 milliard de dollars US pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui l’en a remercié. Pour le Président Obama, il s’agit d’apporter la preuve d’un engagement sans faille en faveur de la santé internationale.

« Nous saluons le rôle que jouent les États-Unis dans les efforts que nous déployons pour vaincre le sida, la tuberculose et le paludisme, et nous leur en sommes profondément reconnaissants », a déclaré Mme Nafsiah Mboi, la Présidente du Conseil d’administration du Fonds mondial. « Parce que les États-Unis donnent tout ce qu’ils peuvent, nous savons que nous pouvons obtenir une participation encore plus grande de la part d’autres pays en vue d’atteindre nos objectifs communs. »

Cette demande de crédits budgétaires par le Président Obama en faveur du Fonds mondial a été annoncée aujourd’hui à Washington et intervient au moment même où le Fonds mondial s’apprête à réunir son Conseil d’administration à Jakarta, où il devrait débattre de mesures destinées à renforcer l’impact de ses investissements et les approuver.

Les États-Unis sont tenus par la loi de limiter leur contribution au Fonds mondial à un tiers du total. La demande de crédits budgétaires pour le Fonds mondial que le Président Obama a présentée pour 2015 s’inscrit dans la lignée de la promesse d’un montant maximal de 5 milliards de dollars US qu’il a faite en décembre 2013 pour la période 2014/2016, au moment où il était l’hôte de la conférence organisée à Washington pour le lancement de la reconstitution des ressources du Fonds.

À l’époque, le Président Obama avait fortement encouragé les autres pays à donner davantage, en promettant de dégager un million de dollars chaque fois que d’autres verseraient une contribution de deux millions de dollars US, et ce, jusqu’en septembre 2014. Son administration a réitéré cette promesse aujourd’hui.

En avril 2013, le Président Obama demandait 1,65 milliard de dollars US pour le Fonds mondial pour 2014 et exprimait l’espoir de voir les autres pays se présenter avec, au total, le double de ce montant. Compte tenu des limites imposées par la loi, la demande faite aujourd’hui pour 2015 représente la somme maximale possible à ce jour.

Dans sa demande de crédits budgétaires, l’administration Obama a ajouté un montant supplémentaire de 300 millions de dollars US pour le Fonds mondial afin de soutenir une nouvelle initiative appelée « Possibilité, croissance et sécurité », soumise à l’approbation du Congrès. Il s’agit d’une nouvelle source possible de financement si les autres contributions étaient appelées à croître.

Ces dix dernières années, les partenariats unissant le Fonds mondial et plusieurs programmes des États-Unis, comme le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) et l’Initiative présidentielle pour lutter contre le paludisme, ont réalisé, ensemble, des progrès considérables vers une victoire contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.