Communiqués de presse

Le Fonds mondial appuie le partenariat novateur du Swaziland en faveur des adolescentes et des jeunes femmes

16 février 2016

MBABANE, Swaziland – Le Royaume du Swaziland a lancé, en association avec des partenaires, un programme ambitieux destiné à investir dans les besoins éducatifs et socioéconomiques des adolescentes et des jeunes femmes, avec le ferme soutien du Fonds mondial.

La nouvelle démarche allie des mesures innovantes permettant d’améliorer la santé en éliminant les obstacles entravant l’accès des jeunes filles à l’éducation, en soutenant l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, en s’attaquant à la violence sexiste et en améliorant le bien-être des filles et de leur famille.

En agissant sur les facteurs sociaux qui exposent davantage les adolescentes et les jeunes femmes aux maladies infectieuses, ces investissements donneront suite à l’esprit d’initiative dont fait preuve le Swaziland dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, notamment en améliorant l’intégration des services antipaludiques et de soins prénatals qui bénéficient aux adolescentes et aux jeunes femmes.

Les ressources financières mobilisées à travers le Fonds mondial en vue de soutenir les programmes proviennent de nombreux partenaires, représentés à un événement inaugural par l’Union européenne et les États-Unis et illustrant le consensus grandissant selon lequel un centrage accru sur les adolescentes et les jeunes femmes est nécessaire à la réalisation des objectifs mondiaux.

Dans de nombreux pays, les adolescentes et les jeunes femmes sont touchées de manière disproportionnée par le VIH, ce qui est le résultat des inégalités sociales qui sous-tendent le risque. Au Swaziland, la prévalence du VIH est deux fois plus élevée chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans que chez les jeunes hommes de la même tranche d’âge. Le taux de prévalence global du VIH dans ce pays est parmi les plus élevés au monde – se situant à 27,7 pour cent – et les pouvoirs publics mènent une riposte robuste, avec pour ambition de mettre fin au sida d’ici 2022.

« Ce partenariat revêt une importance toute particulière pour nous, au Swaziland », a déclaré M. Sibusiso Barnabas Dlamini, Premier ministre du Swaziland. « Il est axé sur les adolescentes et les jeunes femmes, deux groupes particulièrement vulnérables face au VIH et sur lesquels nous devons nous concentrer de manière urgente pour pouvoir atteindre notre objectif d’élimination du sida d’ici 2022. »

La nouvelle démarche viendra compléter le programme DREAMS soutenu par le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida et destiné à réduire les infections au VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes, et la plate-forme All In dirigée par l’ONUSIDA et soutenant la lutte contre le VIH chez les adolescentes. Le partenariat du Fonds mondial soutient de nombreuses démarches innovantes menées par les pays en vue de freiner les taux élevés d’infection au VIH chez les filles et les jeunes femmes.

« Nous sommes enthousiasmés de pouvoir travailler avec le Swaziland sur des mesures novatrices et globales qui vont au-delà des stratégies de prévention biomédicale du VIH », a commenté M. Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Ces programmes peuvent avoir un effet transformateur sur l’endiguement de l’épidémie du VIH chez les filles et les jeunes femmes. »

De nombreux partenaires ont souligné l’engagement commun et les liens entre l’éducation et la justice sociale d’une part et la santé de l’autre, dans l’esprit des objectifs de développement durable adoptés par tous les États membres des Nations Unies en 2015.

« Les Nations Unies renouvellent leur engagement au Swaziland et restent déterminées à renforcer le partenariat avec le Fonds mondial, leurs partenaires bilatéraux et les pouvoirs publics du Swaziland », a déclaré M. Israel Dessalegne, le coordonnateur résident de l’ONU et représentant résident du PNUD au Swaziland. « Nous saluons l’initiative louable du Fonds mondial d’investir dans la prévention du VIH au Swaziland afin de redonner espoir aux jeunes de ce pays et d’assurer leur avenir. »

« L’Union européenne et ses États membres sont de fervents partisans du Fonds mondial, et le gouvernement du Swaziland est à l’avant-garde des interventions à fort impact en partenariat avec le Fonds mondial », a pour sa part déclaré M. Nicola Bellomo, ambassadeur de l’Union européenne au Swaziland. « Aujourd’hui, nous sommes réunis pour renforcer la prévention et concentrer nos efforts sur les femmes et les jeunes filles, je suis convaincu que cela permettra de mettre plus rapidement un terme aux épidémies. »

« Afin de prévenir les infections au VIH dans un groupe particulièrement vulnérable, le Fonds mondial et le gouvernement des États-Unis, à travers le PEPFAR et le programme DREAMS du Président Obama, contribuent à accroître l’accent mis sur la réduction du VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes », a commenté Mme Lisa Peterson, ambassadrice des États-Unis au Swaziland. « Nous sommes convaincus que grâce à nos efforts communs aux côtés du gouvernement du Royaume du Swaziland, celui-ci atteindra son objectif d’une génération débarrassée du sida d’ici 2022. »

« Les organisations de la société civile se réjouissent des partenariats et du dialogue robustes qu’elles ont entretenus avec le gouvernement, les partenaires de développement, les personnes vivant avec le VIH, la tuberculose et le paludisme et les communautés », a affirmé M. Emmanuel Ndlangamandla, le Directeur exécutif de l’Assemblée de coordination des organisations non gouvernementales au Swaziland. « Il en va après tout de notre responsabilité commune de faire en sorte que les jeunes soient protégés et à l’abri du VIH tandis que nous poursuivons l’objectif commun d’accéder au rang de nation développée d’ici 2022. »