Communiqués de presse

Les États-Unis s’engagent résolument contre le paludisme

22 février 2016

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme salue la demande faite par le Président Barack Obama d’inscrire un montant supplémentaire de 200 millions de dollars dans sa proposition de budget pour l’Initiative présidentielle pour lutter contre le paludisme (PMI) pour 2017, ce qui témoigne d’un sens aigu des responsabilités en matière de santé internationale au travers d’investissements qui sauveront des vies.

PMI a été le fer de lance d’efforts déployés contre le paludisme et un renforcement des investissements permettra encore mieux d’éviter ce que le Président Obama a qualifié d’« affront moral de voir un enfant mourir d’une piqûre de moustique ».

« PMI obtient des résultats spectaculaires », a déclaré Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Savoir que l’on peut en obtenir encore plus est très enthousiasmant et c’est un honneur pour nous d’avoir PMI pour partenaire. »

Le 12 janvier dernier, dans son dernier Discours sur l’état de l’Union, le Président Obama s’est lancé dans un vibrant plaidoyer en se disant confiant de voir le monde en finir avec le paludisme grâce à des investissements massifs et la détermination de tous.

Cette proposition de financement permettra à PMI dans lancer et d’étendre des programmes dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest – Sierra Leone, Côte d’Ivoire, Cameroun et Burkina Faso –, de sorte que près 70 millions de personnes supplémentaires exposées au paludisme pourrait profiter de ses services. PMI sera alors en mesure d’offrir des interventions de préventions du paludisme et de lutte contre la maladie à près de 332 millions de personnes à risque en Afrique centrale et occidentale.

PMI prévoit aussi de travailler avec des partenaires à l’élimination du paludisme au Cambodge et en Zambie. L’initiative sera également en mesure d’acheter 13,7 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide pour continuer à protéger 27 millions de personnes du paludisme en Afrique subsaharienne. Cet investissement visera de plus à accélérer la recherche, le développement et l’évaluation de nouveaux outils antipaludiques axés sur une amélioration des diagnostics, de la lutte antivectorielle et des médicaments.

La communauté internationale a réalisé des progrès considérables contre le paludisme ces 15 dernières années, le nombre de décès imputables à la maladie ayant diminué de moitié depuis 2000. Il n’en reste pas moins que plus de 400 000 personnes meurent toujours de paludisme chaque année. De nouveaux investissements pourraient contribuer à mettre fin à l’épidémie dans les 15 prochaines années.