Communiqués de presse

Le Conseil d’administration du Fonds mondial accélère le mouvement contre le sida, la tuberculose et le paludisme

16 mai 2019

GENÈVE – Le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a approuvé une démarche d’allocation destinée à maximiser l’impact des investissements pour mettre fin aux épidémies et construire des systèmes résistants et pérennes pour la santé, et ainsi accélérer le mouvement pour la prochaine période de financement de trois ans.

À l’occasion de la 41e réunion du Conseil d’administration, les partenaires ont approuvé une méthodologie d’allocation et d’investissement à effet catalyseur pour la période 2020/2022 visant à concentrer le financement sur les pays ayant la charge de morbidité la plus élevée et la capacité économique la plus faible, tout en tenant compte des populations-clés et vulnérables touchées de manière disproportionnée par le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Les membres du Conseil d’administration s’accordent à dire que le modèle d’allocation du Fonds mondial va dans la bonne direction. La décision que le Conseil a prise tire les enseignements de la mise en œuvre et intègre des améliorations fondées sur fondées sur les recommandations du Comité de la stratégie et des partenaires techniques comme l’OMS, l’ONUSIDA, le Partenariat Halte à la tuberculse et le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme.

En tant qu’organisation fondée sur le partenariat, le Fonds mondial réunit les autorités publiques, la société civile, les partenaires techniques, le secteur privé et les personnes touchées par le VIH, la tuberculose et le paludisme. Il obtient l’impact le plus marqué possible grâce à des financements plus élevés et à une plus grande efficacité des ressources disponibles. Sur plusieurs sujets, le Conseil d’administration a souligné les grands avantages qu’il y a à tirer parti des partenariats dans un paysage de la santé mondiale en pleine mutation. C’est ainsi qu’il travaille en étroite collaboration avec plusieurs organisations dans le cadre d’un Plan d’action mondial pour l’ODD n° 3. 

Le Fonds mondial s’est dit déterminé à mobiliser au moins 14 milliards de dollars US pour la sixième reconstitution de ses ressources, que la France accueillera en octobre 2019.

« Nous avons besoin de plus d’innovation, d’une meilleure collaboration, d’une mise en œuvre renforcée et de plus d’argent », a déclaré Peter Sands, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Les six prochains mois seront absolument décisifs pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Nous avons besoin d’une reconstitution des ressources réussie. Il nous faut accélérer le mouvement. »

Après avoir examiné les finances du Fonds mondial, le Conseil a approuvé le rapport financier annuel et les états financiers statutaires de 2018, ainsi que la nomination d’un auditeur externe.

Le Conseil d’administration a examiné le cadre de résultats stratégiques et les principaux indicateurs de résultat du Fonds mondial, qui permettent de se faire une idée des progrès importants accomplis dans la réalisation de ses cibles et objectifs stratégiques, ainsi que des domaines essentiels qui ont été identifiés pour faire l’objet d’une attention accrue au cours de la prochaine période de financement.

Le Conseil d’administration a remercié tout particulièrement Aida Kurtović et John Simon pour les services remarquables qu’ils ont rendus ces deux dernières années dans leurs fonctions de présidente et vice-président qui ont pris fin à la fin de la réunion. Il a ensuite a adressé un accueil chaleureux à Donald Kaberuka et à Roslyn Morauta, dont les mandats de président et de vice-présidente viennent de débuter pour deux ans.  

Le Conseil d’administration s’est rallié à l’élan de mobilisation de l’ensemble du partenariat du Fonds mondial pour accélérer le mouvement et assurer la réussite de la reconstitution des ressources. Le Fonds mondial cherche à réunir au moins 14 milliards de dollars US pour aider à sauver 16 millions de vies, réduire de moitié les taux de mortalité liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme et renforcer les systèmes de santé en travaillant ensemble pour mettre fin aux épidémies.