Communiqués de presse

Le Fonds mondial se réjouit de la forte augmentation de la promesse de don allemande

25 août 2019

BIARRITZ, FRANCE – Le Fonds mondial a fait l’éloge de l’Allemagne aujourd’hui pour avoir fait preuve d’un leadership remarquable en matière de santé mondiale au travers d’un engagement solide à en finir avec les épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme et à bâtir des systèmes de santé plus solides et plus pérennes partout dans le monde.

À l’occasion du sommet du G7 qui s’est tenu à Biarritz, en France, la Chancelière Angela Merkel a annoncé une promesse de don d’un milliard d’euros pour la prochaine période de trois ans, ce qui représente une hausse de 17,6 pour cent.

« En promettant un milliard d’euros, l’Allemagne apporte véritablement la preuve de son engagement à accélérer le mouvement contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et à avancer plus rapidement vers l’Objectif de développement durable de garantir santé et bien-être pour tous », a indiqué Peter Sands, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Nous remercions la Chancelière Merkel pour le rôle moteur qu’elle n’a cessé de jouer dans la santé mondiale. Forts de ce fabuleux soutien, nous pouvons sauver des millions de vies, repartir sur la bonne voie pour en finir avec les épidémies et contribuer à mettre en place les systèmes résistants et pérennes pour la santé qui sont essentiels pour garantir la couverture sanitaire universelle. »

L’Allemagne soutient fermement le Fonds mondial depuis que ce dernier a été créé en 2002 et elle en est le quatrième donateur. Les investissements allemands ont aidé le partenariat du Fonds mondial à sauver plus de 27 millions de vies et à réduire d’un tiers le nombre de décès imputables au sida, à la tuberculose et au paludisme. Grâce à cet appui, le Fonds mondial est également devenu le principal pourvoyeur multilatéral de subventions en faveur des systèmes santé, auxquels il alloue un milliard de dollars US par an pour les rendre plus résistants et pérennes.

L’Allemagne, qui compte parmi les grands défenseurs de la santé mondiale et du développement, plaide en faveur de la nécessité d’une coopération internationale sur les questions de sécurité sanitaire mondiale, de renforcement des systèmes de santé et de résistance aux antimicrobiens. Elle adhère totalement au besoin de réduire les inégalités en matière d’accès aux soins de santé en surmontant les obstacles liés aux droits humains et au genre. Pour l’Allemagne, tout comme pour le Fonds mondial, la société civile et les communautés sont des partenaires essentiels à cette entreprise.

En améliorant l’accès aux diagnostics et aux traitements essentiels, en adaptant les services aux besoins des populations-clés et des groupes en situation de vulnérabilité – comme les adolescentes et les jeunes femmes – et en mobilisant davantage de financements nationaux et d’innovation, le Fonds mondial et ses partenaires accélèrent les progrès vers la réalisation de l’ODD n° 3 et la couverture sanitaire universelle. Le Fonds mondial participe au « Plan d’action mondial pour permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous », que l’OMS coordonne pour donner suite à un appel lancé par l’Allemagne, le Ghana et la Norvège en faveur d’une collaboration et d’une coordination plus efficaces pour atteindre les ODD liés à la santé. L’organisation travaille également avec le programme allemand BACKUP Health destiné à améliorer l’efficacité et l’efficience des subventions en s’attachant tout particulièrement au renforcement des systèmes de santé.

La France accueillera la sixième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial à Lyon, les 9 et 10 octobre 2019. Cette conférence a pour ambition de mobiliser davantage les efforts visant à en finir d’ici 2030 avec les formes épidémiques de trois des maladies les plus dévastatrices de la planète, comme le prévoient les Objectifs de développement durable des Nations Unies. Le Fonds mondial cherche à recueillir au moins 14 milliards de dollars US pour les trois prochaines années, afin d’aider à sauver 16 millions de vies, à réduire de moitié les taux de mortalité liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme et à construire des systèmes de santé plus solides d’ici 2023.