Communiqués de presse

Les États-Unis accueilleront la prochaine Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial

11 novembre 2021

GENÈVE – C’est avec un immense plaisir que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme accueille l’annonce, par le Président Joe Biden, que les États-Unis seront les hôtes de la septième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, qui aura lieu au deuxième semestre de 2022. La conférence, qui se déroule tous les trois ans, réunit des représentants des gouvernements, de la société civile, du secteur privé et des communautés touchées par les trois maladies infectieuses les plus dévastatrices.

« Encore une fois, les États-Unis font la démonstration de leur extraordinaire leadership en santé mondiale, déclare Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. Les États-Unis, en tant que plus grand donateur du Fonds mondial et allié de longue date dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, que ce soit par leur appui au Fonds mondial ou leurs programmes bilatéraux, sont idéalement placés pour accueillir notre prochaine Conférence de reconstitution des ressources. »

Le Fonds mondial reconstitue ses ressources financières sur un cycle de trois ans. Lors de la sixième Conférence de reconstitution des ressources, tenue en octobre 2019 à Lyon, en France, sous l’égide du Président Emmanuel Macron, le Fonds mondial a obtenu des promesses de dons d’une somme sans précédent de 14 milliards de dollars US en vue du provisionnement de ses subventions pour la période 2021-2023.

La septième Conférence de reconstitution des ressources, qui se déroulera dans un contexte des plus adverses pour la santé mondiale, servira à recueillir des promesses de dons pour provisionner les subventions pour la période 2024-2026, qui correspond à la première moitié de la période de la prochaine stratégie du Fonds mondial tout juste approuvée par son Conseil d’administration.

Les États-Unis sont le premier pays donateur du Fonds mondial. Ils ont procuré, grâce à un indéfectible soutien bipartisan, une somme cumulative de 17 milliards de dollars US depuis la création du partenariat il y a 20 ans. Il est prévu que les États-Unis fourniront 1,56 milliard de dollars US par année dans le cycle actuel. Les États-Unis ont par ailleurs fourni, en 2021, une contribution de 3,5 milliards de dollars US supplémentaires dans le dispositif de riposte au COVID-19 (C19RM) du Fonds mondial, un mécanisme de financement destiné à aider les pays à revenu faible et intermédiaire à riposter à la pandémie, à atténuer ses impacts sur les services de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et à apporter d’urgence des améliorations à leurs systèmes de santé. Cette contribution, d’une immense générosité, combinée aux contributions d’autres donateurs, a fait du Fonds mondial le premier organisme subventionnaire des pays à revenu faible et intermédiaire pour toutes les composantes non vaccinales de leurs ripostes au COVID-19.

Le Fonds mondial travaille en étroite collaboration avec le PEPFAR, USAID et la PMI pour aider les pays à combattre le VIH, la tuberculose et le paludisme et à bâtir des systèmes résistants et pérennes pour la santé.

« Nous sommes extrêmement reconnaissants envers le Président Biden et les États-Unis pour leur leadership en santé mondiale et leur fidèle partenariat avec les pays souhaitant faire des progrès dans la lutte contre les maladies infectieuses les plus meurtrières, y compris la dévastatrice pandémie de COVID-19, affirme le Dr Donald Kaberuka, président du Conseil d’administration du Fonds mondial. Tous les membres du partenariat du Fonds mondial – pays maîtres d’œuvre, donateurs, société civile et communautés, secteur privé, partenaires techniques, défenseurs et alliés – attendent avec impatience l’occasion d’unir leurs forces pour faire de la prochaine reconstitution des ressources un succès qui nous permettra de continuer de sauver des vies et de remettre sur ses rails la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. »

La stratégie récemment approuvée va encore plus loin que la stratégie précédente. Elle permettra au partenariat du Fonds mondial d’améliorer son rendement et de maximiser ses impacts, alors qu’il s’adapte aux bouleversements découlant du COVID-19 et qu’il cherche à rétablir la trajectoire vers l’atteinte des cibles de 2030 pour le VIH, la tuberculose et le paludisme. Les subventions fondées sur la nouvelle stratégie seront mises en œuvre en janvier 2024 avec des fonds provenant de la septième reconstitution des ressources à venir.