Le 23 mars 2020
Conformément aux orientations de l’OMS, le Fonds mondial encourage fermement les pays à prendre rapidement des mesures pour atténuer les éventuelles conséquences négatives de la COVID-19 sur les programmes que ses subventions soutiennent. Ainsi, il convient tout particulièrement de s’attacher à la protection des professionnels de santé, à la communication à destination des populations touchées, au maintien des services essentiels, à la coordination de la chaîne d’approvisionnement, à la reconstitution rapide des stocks, à la désinfection du matériel et à la gestion des déchets.
Quinze pays et une subvention régionale ont déjà accédé aux fonds à l’appui de leur riposte. Il s’agit des pays suivants : Afghanistan, Bélarus, Bhoutan, El Salvador, Érythrée, Géorgie, Inde, Kirghizistan, Madagascar, Malawi, Malaisie, Moldova, Myanmar, Rwanda et Ukraine. Quant à la subvention régionale, il s’agit d’une subvention d’Afrique occidentale qui couvre le dépistage aux frontières et le traçage des passagers dans les cinq pays du corridor Abidjan-Lagos.
Agissant dans le cadre de sa mission de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et de renforcement des systèmes de santé, le Fonds mondial a publié au début du mois des nouvelles directives visant à permettre aux pays de consacrer jusqu’à 5 pour cent de leurs subventions approuvées à la lutte contre la COVID-19 et à atténuer les conséquences possibles de la pandémie sur les programmes existants de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.