Communiqués de presse

Rapport du Fonds mondial : 17 millions de vies sauvées

21 septembre 2015

GENÈVE – Selon un rapport qui vient d’être publié, le partenariat du Fonds mondial a réalisé des avancées considérables contre le VIH, la tuberculose et le paludisme en soutenant des programmes qui ont sauvé plus de 17 millions de vies.

Le Rapport 2015 sur les résultats du Fonds mondial dresse un tableau général de l’impact et des résultats obtenus par le partenariat. Les progrès scientifiques, des solutions novatrices et un soutien international plus marqué sauvent chaque année de plus en plus de vies – plus de deux millions. Le partenariat est donc en bonne voie de sauver 22 millions de vies d’ici fin 2016.

« Les progrès en matière de santé internationale transforment les communautés d’une manière qui va bien au-delà de ce que les chiffres donnent à voir », explique Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Davantage de personnes sous traitement, cela signifie des parents qui peuvent effectivement s’occuper de leurs enfants et assumer un rôle productif dans leur communauté. La baisse du nombre d’infections, de son côté, permet aux centre de soins de s’occuper de personnes souffrant d’autres pathologies. »

Les résultats montrent également que les programmes soutenus par le Fonds mondial ont placé 8,1 millions de personnes sous traitement antirétroviral contre le VIH, une progression de 22 pour cent par rapport à l’année précédente. Pour le paludisme, le partenariat a distribué 548 millions de moustiquaires destinées à protéger les enfants et leurs familles de la maladie, là encore, une hausse de 32 pour cent sur un an. Le nombre de cas de tuberculose détectés et traités a, pour sa part, augmenté de 11 pour cent, pour atteindre les 11,3 millions.

En tant que partenariat du 21e siècle, le Fonds mondial associe les points forts des autorités publiques, de la société civile, du secteur privé et des personnes touchées par le VIH, la tuberculose et le paludisme. Pays touchés en tête – et ces programmes étant désormais majoritairement financés par des fonds nationaux –, le Fonds mondial peut encore avancer plus vite avec l’ensemble des partenaires de la santé internationale.

Avec des maladies moins présentes et davantage de vies sauvées, on constate un effet multiplicateur qui ouvre de nouvelles perspectives et renforce la justice sociale, ajoute M. Dybul. Il évoque néanmoins les enjeux mondiaux considérables auxquels se heurte toujours la santé internationale, notamment les effets disproportionnés et dévastateurs du VIH sur les adolescentes dans certains pays et la nécessité pressante de mettre en place des systèmes résistants et pérennes pour la santé.

« De nombreuses autres vies sont toujours menacées », indique M. Dybul. « Nous devons faire montre d’ambition et avancer plus rapidement pour mettre fin aux épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme. »

Le rapport fait état des résultats cumulés et de l’impact du travail du partenariat. Cette année, le partenariat du Fonds mondial applique une meilleure méthodologie pour estimer le nombre de vies sauvées, qui cadre mieux avec celles des partenaires et s’appuie sur les chiffres de la fin de 2014. Cette méthodologie met en œuvre des modèles à la pointe des avancées scientifiques du moment et repose sur des sources d’information largement acceptées. Ces modèles donnent des estimations sophistiquées, mais pas des chiffres exacts.

Alors que les dirigeants de la planète se réunissent à New York cette semaine pour adopter les Objectifs de développement durable qui définiront le cadre de développement international pour les 15 prochaines années, les progrès révolutionnaires obtenus dans la santé internationale ces 15 dernières années font figure de modèle de ce qu’il est possible de réaliser lorsque les autorités publiques, le secteur privé, les communauté locales et les personnes touchées par les maladies se rassemblent et œuvrent à des objectifs communs.