Communiqués de presse

Le Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme publie un deuxieme appel a propositions en 2002 - Publication de nouvelles lignes directrices

02 juillet 2002

GENEVE, le 2 juillet 2002. Le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme publie aujourd'hui son deuxième appel à propositions de partenariats dans les pays les plus gravement touchés par les trois maladies. La date limite pour la présentation des propositions est fixée au 27 septembre et le Conseil accordera les subventions en janvier 2003. Le Fonds a également publié des lignes directrices révisées pour faciliter le cheminement des bénéficiaires potentiels tout au long de la procédure de demande.

Le Fonds mondial est un partenariat indépendant entre le secteur privé et le secteur public, créé en janvier de cette année dans le but de mettre des ressources venues du monde entier à disposition du combat contre les trois maladies les plus meurtrières sur terre, responsables de la mort de six millions de personnes chaque année. A ce jour, le Fonds a reçu plus de 2 milliards de dollars de promesses, émanant de donateurs et de pays en développement, du secteur privé, de fondations privées et de particuliers. En avril, il a annoncé un premier ensemble de subventions à des programmes destinés à prévenir et traiter les trois maladies dans des pays gravement touchés. 58 programmes dans 43 pays, y compris trois propositions transnationales, ont obtenu un total de US$ 616 millions sur deux ans.

"Nous avons beaucoup appris en traitant le premier ensemble de demandes de subventions et nous continuerons à rendre le processus de demande encore plus efficace," dit le Dr. Chrispus Kiyonga, Président du Conseil du Fonds mondial et Ministre sans portefeuille du gouvernement de l'Ouganda. "Vu l'urgence, le Fonds mondial doit trouver un équilibre entre une libération rapide des fonds et l'établissement en parallèle de formes nouvelles et plus efficaces d'assurer que les ressources auront un impact maximum."

Le Dr. Kiyonga a reconnu que, dans son souci d'agir rapidement pour distribuer davantage de financements, tout en élaborant des systèmes plus efficaces de coordination des activités et de mesure des résultats, certains aspects du processus de proposition du Fonds mondial évoluent encore en s'appuyant sur l'expérience acquise en traitant le premier ensemble de subventions.

"Nous tenons compte des questions qu'on nous pose au sujet des lignes directrices et travaillons en permanence à les améliorer. C'est la meilleure manière de faire pour distribuer rapidement des subventions, tout en mettant en place un mécanisme nouveau et important pour créer des partenariats au sein des pays. Ils représentent chaque fois davantage un moyen efficace pour lancer des projets et en suivre les résultats," dit le Dr. Kiyonga.

Une des principales caractéristiques des lignes directrices révisées est de mieux former les bénéficiaires potentiels au Mécanisme de coordination du pays (CCM), une importante innovation du Fonds mondial en matière de concession de subventions. Lors de la présentation d'une proposition, les requérants sont priés de travailler par l'intermédiaire d'un CCM, qui est un partenariat regroupant des représentants des gouvernements, de la société civile et des personnes touchées par les maladies, des exceptions pouvant être accordées dans les pays dans des circonstances particulières.

Traditionnellement, les gouvernements et la société civile recevaient des subventions séparément de différents donateurs, sans toujours s'efforcer de coordonner leurs activités et d'éviter les doublons. Le nouveau processus mis en place par le Fonds mondial a pour objectif d'assurer que les bénéficiaires potentiels dans un pays donné travaillent la main dans la main à l'établissement d'un plan et d'une proposition communs.

A mesure que les lignes directrices sont peaufinées et deviennent plus faciles à utiliser, une plus grande attention est également accordée à l'identification des apports spécifiques de chaque projet. Afin d'améliorer la transparence et la responsabilisation, lors de cette deuxième phase, le Fonds demande des informations plus précises sur les programmes et les budgets.

Les participants au premier appel à propositions ont demandé d'allonger la période de préparation. En réponse à cette demande, le délai de préparation des propositions a été porté à trois mois.