Communautés et partenariats
Le Fonds mondial investit dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à travers un modèle de financement basé sur le partenariat. Le partenariat englobe le Fonds mondial, les gouvernements, la société civile, les personnes touchées par la maladie, les partenaires techniques, le secteur privé et d’autres partenaires.
Les personnes et les communautés sont au cœur de ce modèle. Tous les partenaires collaborent avec les personnes et les communautés touchées par la maladie afin de répondre à leurs besoins en matière de santé.
Admissibilité et allocation
Le modèle d’allocation du Fonds mondial maximise l’impact des financements et garantit que ceux-ci sont distribués aux pays admissibles qui en ont le plus besoin. L’admissibilité d’un pays ou d’une région à l’aide financière du Fonds mondial est fonction de sa catégorie de revenu et de sa charge de morbidité, selon les critères énoncés dans la Politique d’admissibilité du Fonds mondial. Cette politique est conçue pour que les ressources disponibles soient investies dans les pays dont la charge de morbidité est la plus élevée et les capacités économiques sont les plus faibles, et là où les populations clés et vulnérables sont touchées de façon disproportionnée par la maladie. L’admissibilité ne garantit pas qu’un financement soit octroyé.
Le Fonds mondial alloue une aide financière aux pays admissibles destinée à soutenir les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et à renforcer les systèmes de santé.
Country Coordinating Mechanisms
Les instances de coordination nationale (ICN) sont les comités nationaux responsables de soumettre les demandes pour les sommes allouées à leur pays et d’assurer le suivi des programmes financés par le Fonds mondial.
Les ICN sont composées de représentants de tous les secteurs, y compris des groupes déjà touchés par la maladie et des groupes à risque d’infection. Les ICN coordonnent un processus inclusif de consultation, le « dialogue au niveau du pays », par lequel les personnes et les communautés touchées par la maladie peuvent faire part de leurs expériences et contribuer à l’établissement de programmes et de services répondant mieux à leurs besoins.