Le défi
Le changement climatique est le plus grand défi de santé mondiale du 21e siècle. Il met véritablement en péril la mission du Fonds mondial d’en finir avec le sida, la tuberculose et le paludisme, de sauver des vies et de bâtir un monde en meilleure santé, plus sûr et plus équitable pour toutes et tous.
Bien que la menace de la crise climatique soit universelle, la rapidité et la gravité de ses impacts ne le sont pas. Dans bien des cas, ce sont les pays qui contribuent le moins aux émissions de carbone qui sont les plus vulnérables à leurs effets et les moins aptes à y faire face. Il s’agit souvent de pays où la charge de morbidité est élevée et où le Fonds mondial a investi des sommes considérables dans les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, ainsi que dans les systèmes de santé et les systèmes communautaires.
Le paludisme est l’une des maladies les plus sensibles au climat. Les changements de température, l’évolution des régimes de précipitations et les phénomènes météorologiques extrêmes modifient la transmission du paludisme. Le changement climatique élargit l’habitat des moustiques à des zones plus hautes en altitude et étend la saison de transmission du paludisme.
Le changement climatique met également en péril notre mission d’en finir avec le sida et la tuberculose. Les catastrophes climatiques et les phénomènes météorologiques extrêmes provoquent le déplacement des personnes. Cela entraîne des perturbations dans la prestation des services de santé et des services essentiels de diagnostic et de traitement, ce qui peut à son tour entraîner une plus grande transmission de la maladie et la résistance aux médicaments.
En aggravant les inégalités et les vulnérabilités existantes des personnes touchées par le VIH, la tuberculose et le paludisme, le changement climatique a un impact sur la mission du Fonds mondial, qui vise à réduire les inégalités en matière de santé.