Communiqués de presse

Le Fonds mondial soutient les nouvelles lignes directrices de l’OMS concernant le VIH

01 juillet 2013

GENÈVE - Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a déclaré aujourd'hui que les nouvelles recommandations thérapeutiques édictées par l'Organisation mondiale de la Santé marqueront une accélération des efforts visant à supprimer le VIH de la liste des menaces pour la santé publique.

Ces lignes directrices simplifient le traitement de première intention par la prise, une fois par jour, d'une association de médicaments en doses fixes. Elles appliquent en outre le même protocole thérapeutique de première intention pour toutes les catégories de personnes qui ont besoin d'un traitement. Pour le Fonds mondial, ces mesures devraient être particulièrement utiles pour permettre aux pays d'élaborer des protocoles thérapeutiques de première et de seconde intention plus simples et plus efficaces. Cela renforcera la capacité à sauver des vies et permettra d'optimser l'utilisation des ressources.

De plus, en encourageant un traitement plus précoce, les lignes directrices garantissent l'équité des recommandations à l'échelle internationale, tout en laissant aux pays la souplesse de se concentrer en premier lieu sur les personnes qui en ont le plus besoin. Un traitement plus précoce peut présenter des avantages cliniques pour les personnes séropositives, mais également diminuer le nombre de nouvelles infections.

« Nous nous réjouissons de voir l'OMS prendre cette mesure importante », a déclaré Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Elle aidera les pays à mettre au point leurs programmes et à concevoir leur riposte face à une situation épidémiologique qui leur est propre, notamment en prenant en considération les zones sensibles où la transmission est importante. »

Les nouvelles recommandations encouragent tous les pays à entamer le traitement des adultes vivant avec le VIH dès lors que leur numération des CD4 affiche une valeur inférieure ou égale à 500 - et donc, quand leur système immunitaire est toujours résistant. La précédente recommandation de l'OMS, énoncée en 2010, consistait à n'entamer le traitement que pour une numération des CD4 inférieure ou égale à 350.

Les nouvelles recommandations prévoient en outre de mettre sous traitement antirétroviral tous les porteurs du VIH, indépendamment de leur numération des CD4, s'ils se trouvent dans l'une des catégories suivantes : les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes ou allaitantes et les patients ayant une relation avec un partenaire non infecté.