Le Royaume-Uni annonce une contribution d’un milliard de livres sterling au Fonds mondial
23 septembre 2013
NEW YORK – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a adressé aujourd’hui ses félicitations au Royaume-Uni pour avoir fait preuve d’un leadership remarquable en apportant une contribution importante aux activités du Fonds pour les trois prochaines années.
Justine Greening, Secrétaire d’État britannique au développement international, a annoncé que le Royaume-Uni allait contribuer à hauteur d’un milliard de livres sterling (1,6 milliard de dollars US) aux programmes soutenus par le Fonds mondial pour la période 2014/2016, soit 333 millions de livres (533 millions de dollars US) par an. Il s’agit, à ce jour, de la deuxième promesse de dons en importance jamais faite par un gouvernement. Les États-Unis avaient demandé 1,65 milliard de dollars US par an pour le Fonds mondial dans leur budget pour 2014.
Mme Nafsiah Mboi, Présidente du Conseil d’administration du Fonds mondial, a mis en avant le sens aigu des responsabilités et la générosité du Royaume-Uni. Elle a en outre remercié le Premier Ministre David Cameron pour sa vision à long terme et Mme Greening pour son soutien indéfectible.
« Cet engagement aidera à changer radicalement la donne dans le combat que le Fonds mondial et ses partenaires mènent contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a indiqué Mme Nafsiah Mboi. Le Royaume-Uni nous offre à tous un modèle exaltant de citoyenneté mondiale responsable. »
Cette contribution britannique devrait encourager d’autres pays donateurs à maximiser leurs engagements vis-à-vis du Fonds mondial et permettre de débloquer des fonds supplémentaires, la contribution du Royaume Uni ne pouvant dépasser 10 pour cent des montants totaux obtenus par le Fonds mondial.
Le Ministère pour le développement international, qui dirige les efforts déployés par le Royaume-Uni pour mettre un terme à la pauvreté extrême, s’est fait le héraut de la cause visant à réduire de moitié d’ici 2015 le nombre de décès liés au paludisme dans dix des pays les plus touchés. Il a également défendu avec vigueur le lancement, cette année, d’un nouveau modèle de financement qui permet au Fonds mondial d’investir de manière plus stratégique, d’obtenir un impact plus marqué et de faire participer plus efficacement ses partenaires.
Le Royaume-Uni s’est fixé pour objectif de sauver la vie 50 000 femmes pendant leur grossesse ou au moment de l’accouchement et de 250 000 nouveau-nés. Il entend, du reste, contribuer à immuniser plus de 55 millions d’enfants contre des maladies qu’il est possible de prévenir. Une autre priorité consistera à permettre à 10 millions de femmes supplémentaires, au moins, d’utiliser d’ici 2015 des méthodes modernes de planification familiale.
Cette annonce, faite depuis New York juste avant le début de l’Assemblée générale de l’ONU, fait suite à une promesse de dons de 750 millions de dollars US pour la même période 2014/2016 que deux pays nordiques, la Suède, et la Norvège, avaient fait un peu plus tôt ce mois-ci, soit une hausse de 150 millions de dollars US.
Fin 2013, le Fonds mondial convoquera la conférence triennale de ses donateurs pour la quatrième reconstitution de ses ressources. Son objectif est de recueillir 15 milliards de dollars US, de manière à pouvoir efficacement venir en aide aux pays dans le combat mené contre ces trois maladies infectieuses entre 2014 et 2016.