Communiqués de presse

Le Fonds mondial communique les résultats pour 2014

01 décembre 2014

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a annoncé aujourd’hui de nouveaux résultats qui font état d’une accélération des efforts visant à mettre fin à l’épidémie de sida. Ainsi, au cours de l’année écoulée, 1,3 million de personnes supplémentaires ont entamé un traitement antirétroviral dans le cadre des programmes soutenus par le Fonds mondial, soit une hausse de 20 pour cent pour un total de 7,3 millions de personnes.

De même, les services de conseil et le dépistage du VIH ont progressé de 27 pour cent pour atteindre les 390 millions de séances. Enfin, les efforts en matière de prévention du VIH ont, entre autres, permis la distribution de plus de 300 millions de préservatifs au travers des programmes soutenus par le Fonds mondial.

Les chiffres communiqués par le Fonds mondial font apparaître une nette convergence vers des repères communs en matière de riposte au VIH, ce que montre parfaitement une étude que l’ONUSIDA vient de publier pour en appeler à une accélération de la riposte afin d’en finir avec l’épidémie d’ici à 2030.

Les résultats publiés par le Fonds mondial font également état d’une amélioration de la riposte à la tuberculose. Ainsi, en un an, 1,1 million de nouveaux cas de tuberculose à frottis positif ont été détectés et traités, ce qui amène le total à 12,3 millions de cas. Le nombre de personnes soignées contre la tuberculose multirésistante a augmenté de 39 pour cent et a atteint la barre des 150 000 patients l’année dernière.

Enfin, les résultats donnent à voir une accélération des efforts fournis contre le paludisme. Avec 90 millions de moustiquaires distribuées pour prévenir la maladie, le cap des 450 millions a été atteint l’année dernière. Au cours de la même période, 20 pour cent de cas de paludisme supplémentaires ont été traités, pour atteindre les 470 millions.

« À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, on ne peut que se réjouir de voir les pays mettre en place des partenariats pour renforcer considérablement des services de prévention et de traitement du VIH où tous les acteurs assument leurs responsabilités », a déclaré Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Nous disposons désormais de fondations solides pour asseoir et accélérer nos efforts visant à maîtriser cette épidémie. »

La Fonds mondial a commencé cette année à mettre intégralement en œuvre un nouveau modèle de financement conçu pour accélérer la fin des épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme en investissant davantage dans les pays ayant les plus faibles revenus et les plus touchés par les maladies. Ce modèle de financement est également appelé à évoluer, pour que toute amélioration de l’épidémiologie aboutisse concrètement à un renforcement de l’impact.

Avec ce modèle de financement, le Fonds mondial applique une démarche d’investissement différenciée. Ainsi, il cherche à pondérer les scénarios économiques au regard des données épidémiologiques selon lesquelles les maladies, et notamment le VIH et la tuberculose, sont moins généralisées dans les pays, mais se concentrent davantage à certains endroits ou parmi certaines populations.

De plus, alors que certains pays et certaines régions à revenu intermédiaire affichent des progrès remarquables, d’autres reculent. Pour pouvoir maîtriser ces maladies, il faudra une démarche variée et différenciée, alignée sur le programme de développement pour l’après-2015.