Le Fonds mondial salue la promesse de don du Portugal pour la huitième reconstitution des ressources
Le 25 septembre 2025
télécharger en Português
NEW YORK – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (« Le Fonds mondial ») a salué la promesse de don anticipée du Portugal, d’un montant de 1,5 million d’euros, pour sa huitième reconstitution des ressources.
La promesse de don a été annoncée aujourd’hui à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Ce soutien renouvelé au Fonds mondial témoigne du ferme engagement du Portugal envers la lutte contre les maladies infectieuses les plus meurtrières au monde et le renforcement des systèmes de santé.
Ana Isabel Xavier, vice-ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Portugal, a déclaré : « Le Portugal se tient aux côtés du Fonds mondial, et réitère son engagement envers la coopération multilatérale, la solidarité mondiale et l’édification d’un monde où personne n’est laissé de côté. »
Ana Povo, vice-ministre de la Santé du Portugal, a déclaré : « Le Portugal est déterminé à accélérer la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, à réduire la pauvreté et à faire progresser la couverture sanitaire universelle. En investissant dans la santé, nous investissons dans la dignité humaine, la justice sociale et le développement durable, tout en bâtissant un monde plus équitable et plus résilient pour toutes et tous. »
Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial, a déclaré : « Nous sommes profondément reconnaissants envers le Portugal pour cette promesse de don. Son soutien indéfectible renforcera notre lutte collective contre les trois maladies, tout en étayant les systèmes de santé, notamment dans les pays lusophones. »
Maximiser l’impact dans les pays lusophones
Le Fonds mondial entretient un partenariat de longue date avec le Portugal. La relation est ancrée dans l’Institut Camões, I.P. du ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Santé du Portugal.
Grâce au soutien du Portugal, le partenariat entre le Fonds mondial et les pays lusophones a contribué à sauver 3,3 millions de vies depuis 2002. En Angola, à Cabo Verde, en Guinée-Bissau, au Mozambique, à Sao Tomé-et-Principe et au Timor-Leste, 2,2 millions de personnes étaient sous thérapie antirétrovirale pour le VIH, plus de 200 000 cas de tuberculose ont été traités et près de 2,3 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été distribuées en 2024. Chaque vie sauvée, chaque infection évitée a un effet multiplicateur au sein de familles, de communautés et de nations entières.
Outre sa contribution financière au Fonds mondial, le Portugal apporte un soutien technique essentiel aux pays lusophones du monde entier, notamment ceux qui manquent d’experts en santé parlant le portugais.
Le Portugal est également représenté au Conseil d’administration du Fonds mondial, où il contribue avec dynamisme à l’élaboration des politiques de gouvernance du Fonds mondial.
Avec le soutien du Portugal et d’autres partenaires, le partenariat du Fonds mondial a sauvé 70 millions de vies et réduit de 63 % le taux de mortalité combiné du sida, de la tuberculose et du paludisme à l’échelle mondiale au cours des deux dernières décennies.
La huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial
Avec cette contribution, le Portugal rejoint l’Australie, le Danemark, l’Espagne, le Luxembourg, la Norvège et la Suisse – ainsi que plusieurs partenaires du secteur privé – qui ont fait des promesses de dons anticipées pour la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial. Ces engagements mettent en évidence un rythme qui s’accélère et une détermination mondiale à sauver des vies et à vaincre les maladies infectieuses les plus meurtrières de la planète.
La campagne de la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial a été lancée en février 2025 sous le leadership conjoint de la République d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni.
La réussite de la reconstitution des ressources permettrait au partenariat du Fonds mondial de sauver jusqu’à 23 millions de vies durant la période 2027-2029 et de réduire, d’ici 2029, le taux de mortalité combiné du sida, de la tuberculose et du paludisme de 64 % par rapport aux niveaux de 2023, tout en renforçant les systèmes de santé et communautaires pour lutter contre les nouvelles flambées épidémiques et accélérer le cheminement vers l’autonomie.