Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds mondial s’associent pour renforcer les systèmes de santé et promouvoir le financement pérenne de la santé
Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds mondial ont signé un nouveau protocole d’accord visant à renforcer les soins de santé primaires et la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme
Le 06 décembre 2025
Washington / Genève – Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) ont signé un protocole d’accord dans le but d’aider les pays en développement à bâtir des systèmes de santé plus solides et résilients et à garantir un financement pérenne des soins de santé primaires et de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
Ensemble, les deux organisations prévoient de mobiliser, au cours des trois prochaines années, au moins 2 milliards de dollars US de financement conjoint aligné sur les priorités des pays, afin de renforcer les soins de santé primaires et d’élargir l’accès aux services essentiels.
Ce partenariat accélérera les progrès vers l’objectif du Groupe de la Banque mondiale, qui est d’aider les pays à fournir des services de santé de qualité et abordables à 1,5 milliard de personnes d’ici 2030. Il contribuera également à la mission du Fonds mondial, qui consiste à mettre fin au VIH, à la tuberculose et au paludisme et à renforcer les systèmes de santé dans le monde entier.
Depuis l’annonce de son objectif en avril 2024, le Groupe de la Banque mondiale et ses partenaires ont aidé les pays à fournir des soins de qualité et abordables à 375 millions de personnes. Des travaux sont en cours pour transposer à plus grande échelle des approches de soins primaires qui ont fait leurs preuves et qui améliorent les résultats en matière de santé tout en créant des emplois dans le secteur de la santé, les chaînes d’approvisionnement locales et les industries de soutien.
« Un peuple en santé est le gage d’une économie prospère, a déclaré Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale. Par ce partenariat avec le Fonds mondial, nous alignons nos efforts pour maximiser l’impact, en aidant les pays à renforcer des systèmes de santé primaires qui créent des emplois, stimulent la croissance et bâtissent la résilience à long terme du secteur de la santé dans son ensemble. »
« Le renforcement à grande échelle des systèmes de santé nécessite des investissements soutenus, un financement judicieux et un véritable partenariat, a déclaré Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. Notre partenariat renouvelé conjugue l’expertise du Fonds mondial en matière d’impact sur le terrain avec le leadership du Groupe de la Banque mondiale en matière de financement durable. En travaillant main dans la main avec les pays, nous pouvons mobiliser les ressources, les capacités et les innovations nécessaires pour protéger la santé des personnes et stimuler le développement à long terme. »
Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds mondial collaborent depuis 2017 pour soutenir les pays au moyen d’investissements et de financements conjoints. Le nouveau protocole d’accord intensifie ces modes de financement externe tout en les alignant plus étroitement sur les priorités des États en matière de santé. Les pactes nationaux (des accords conclus sous l’égide des gouvernements qui coordonnent les partenaires autour de priorités communes en matière de santé, de besoins de financement et de cadres de responsabilisation) seront au cœur de cette démarche.
Le protocole d’accord renforcera la coopération dans trois domaines clés : les services de santé abordables, le financement pérenne et l’accès fiable à des produits de santé de qualité.
Dans un premier temps, le partenariat aidera les gouvernements à pérenniser les financements, à renforcer la gestion des finances publiques et à intégrer les soins de santé primaires, en alignant le financement externe sur les plans de santé nationaux. Dans un deuxième temps, il renforcera les systèmes d’achat, les chaînes d’approvisionnement et la fabrication régionale, en augmentant la capacité de production durable, en améliorant l’accès à des produits de santé de qualité garantie et en renforçant la réglementation et la chaîne d’approvisionnement. Dans un troisième temps, il renforcera les systèmes de santé et la sécurité sanitaire en consolidant les capacités du personnel de santé, les systèmes de données et de surveillance, les laboratoires et la fourniture de services essentiels pour la lutte contre le VIH, la tuberculose, le paludisme et pour la santé maternelle et infantile.
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