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Publié le : 06 août 2025

Systèmes de santé et communautaires résistants et pérennes

Le défi

Première ligne de défense contre les pandémies, les systèmes de santé et communautaires sont aussi au cœur de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ces trois maladies font encore des millions de victimes chaque année et continuent de creuser les inégalités, d’affaiblir les systèmes de santé et de freiner les avancées économiques et sociales, entraînant des conséquences bien au-delà des frontières des pays les plus touchés. Parallèlement, la question n’est pas de savoir « si », mais bien « quand » nous serons confrontés à la menace d’une nouvelle pandémie, et le monde doit être prêt à y faire face.

Pour mettre fin aux épidémies qui sévissent actuellement et se préparer aux menaces sanitaires de demain, les pays ont besoin de systèmes de santé et communautaires résistants et pérennes. Ces systèmes sont indispensables pour mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme en tant que menaces pour la santé publique, améliorer les résultats de santé pour tout le monde et dispenser des services de santé équitables et efficaces. En sa qualité de plus importante organisation multilatérale accordant des subventions pour le renforcement des systèmes de santé et communautaires, le Fonds mondial est déterminé à assurer la sécurité de toutes et tous, partout dans le monde.

Notre riposte

Les investissements du Fonds mondial aident les pays à mettre en place des systèmes de santé et communautaires résistants et préparés aux crises, qui profitent aux communautés les plus pauvres et marginalisées.

Le Fonds mondial est la seule institution du domaine de la santé mondiale qui finance directement et à grande échelle autant les gouvernements que les communautés. Nous dirigeons environ le tiers de nos subventions vers des éléments clés des systèmes de santé afin de soutenir la riposte aux maladies et la préparation aux pandémies. Plus des trois quarts de ces financements sont investis en Afrique subsaharienne.

Les investissements du Fonds mondial en faveur des systèmes de santé et communautaires pour la période 2024-2026 s’élèvent à 6 milliards de dollars US, soit 35 % de plus qu’au cycle de subvention précédent, ce qui représente de loin l’augmentation la plus importante de notre histoire dans ce domaine.

Nos investissements dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ont aussi largement contribué à un renforcement des systèmes de santé et communautaires qui s’est traduit par des progrès vers la couverture sanitaire universelle et une amélioration de la sécurité sanitaire mondiale.

Le Fonds mondial investit dans les composantes multiples et interconnectées qui constituent des systèmes de santé et communautaires solides :

  • les ressources humaines pour la santé, y compris les agentes et agents de santé communautaires et les systèmes communautaires ;
  • les systèmes de laboratoire ;
  • les systèmes d’alerte précoce et la riposte ;
  • les systèmes de données ;
  • les systèmes d’oxygène médical et de soins respiratoires ;
  • les systèmes de gestion des produits de santé et des déchets.

Ressources humaines pour la santé

Nos investissements dans les ressources humaines pour la santé – autant le personnel du système de santé conventionnel, comme les médecins, les techniciennes et les techniciens, les infirmières et les infirmiers, que les agentes et agents de santé communautaires et les réseaux communautaires – sont indispensables à l’amélioration de l’efficacité et de la résilience des systèmes de santé dans leur ensemble. Pour être plus efficaces et résistants et garantir à tout le monde des soins de qualité, les systèmes de santé doivent reposer sur des membres du personnel de santé solides. Nous soutenons les pays afin qu’ils dotent leurs agentes et agents de santé des capacités nécessaires pour dispenser des soins vitaux contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et offrir des services de santé au sens large. Nous les aidons aussi à mettre en place des systèmes qui permettent au personnel de santé de reconnaître et de signaler au plus tôt les flambées épidémiques et les accompagnons dans leurs efforts vers le financement national des agentes et agents de santé.

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Systèmes communautaires

Nous soutenons les systèmes communautaires pour la santé qui sont conçus, dirigés et organisés par les communautés elles-mêmes, car ils sont le meilleur moyen de répondre aux besoins locaux et d’atteindre les personnes les plus marginalisées et vulnérables. Nos investissements aident les pays à intégrer davantage les systèmes et les ripostes communautaires dans les plans nationaux de santé à long terme, en veillant en particulier à ce qu’ils soient pérennes et complémentaires vis-à-vis des ripostes de santé publique.

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Systèmes de laboratoire

Les investissements dans les laboratoires nous protègent contre les futures menaces sanitaires. Les agentes et agents de santé qui ont accès à des systèmes de laboratoire entièrement équipés, opérationnels et intégrés peuvent suivre la résistance aux antimicrobiens, déceler l’émergence de nouvelles maladies et détecter rapidement les épidémies. Les pays sont ainsi en mesure de trouver les patients et de les orienter rapidement vers un traitement, tout en renforçant la sécurité sanitaire mondiale. Le Fonds mondial compte parmi les organisations qui investissent le plus dans les systèmes de laboratoire. À ce titre, nous aidons les pays à améliorer la qualité, la biosécurité et la biosûreté de leurs laboratoires afin qu’ils répondent aux normes internationales. Nous les accompagnons aussi dans la mise en place et le renforcement des systèmes intégrés de transport d’échantillons et dans l’optimisation des réseaux de diagnostic.

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Systèmes d’alerte précoce et riposte

Le Fonds mondial investit dans des systèmes de surveillance des maladies solides et réactifs. Les pays qui disposent de tels systèmes sont capables de détecter et de signaler rapidement les épidémies à potentiel pandémique et d’y répondre. Grâce à ces investissements, certains pays disposent de systèmes de surveillance avancés qu’ils mettent à contribution pour déceler au plus tôt les cas de pharmacorésistance, faire face aux épidémies actuelles et se préparer aux menaces futures.

Il est essentiel, pour la sécurité sanitaire des pays, des régions et du monde, de garder le rythme et d’investir dans les systèmes d’alerte rapide dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

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Systèmes de données

Le Fonds mondial est l’un des principaux investisseurs dans la santé numérique en faveur des pays à revenu faible ou intermédiaire. Nous investissons environ 130 millions de dollars US par année dans le renforcement des systèmes d’information sanitaire et dans l’amélioration de la disponibilité, de la qualité et de l’utilisation des données pour les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et d’autres programmes de santé.

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Systèmes d’oxygène médical et de soins respiratoires

L’oxygène médical joue un rôle essentiel dans le traitement du VIH à un stade avancé, de la tuberculose et du paludisme graves, de la pneumonie et d’autres maladies respiratoires. Il sauve également des vies lors d’interventions chirurgicales, au cours de l’accouchement ou en situation d’urgence, et il est vital pour faire face à certaines menaces sanitaires telles que le COVID-19, la mpox et la maladie à virus Marburg. Malgré cela, 60 % de la population mondiale ne bénéficie toujours pas d’un accès à de l’oxygène fiable et abordable, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le Fonds mondial est le plus important mécanisme de financement de l’oxygène médical dans ces pays : de 2021 à 2025, il a investi 564 millions de dollars US à travers 88 pays. Cette initiative représente le plus vaste élargissement de l’accès à l’oxygène médical à ce jour et permet de renforcer les systèmes de santé, de sauver des vies et d’aider les pays à mieux se préparer aux futures pandémies.

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Systèmes de gestion des produits de santé et des déchets

Le Fonds mondial joue un rôle majeur sur les marchés mondiaux des technologies et des médicaments utilisés pour prévenir, diagnostiquer et traiter le VIH, la tuberculose et le paludisme. Chaque année, près de la moitié des investissements de l’organisation – quelque 2 milliards de dollars US – servent à l’achat de ces médicaments et produits de santé clés, afin d’en garantir la disponibilité pour celles et ceux qui en ont le plus besoin.

Chaînes d’approvisionnement

L’achat et la distribution à bon port des produits de santé reposent sur des chaînes d’approvisionnement robustes, agiles et efficaces. Les investissements dans les chaînes d’approvisionnement contribuent à l’équité d’accès à des produits de santé de qualité garantie et jouent un rôle crucial dans l’amélioration des résultats en matière de santé. Nos investissements dans ce domaine conduisent à la production de meilleures données logistiques dans les structures de santé qui, à leur tour, améliorent la ponctualité et l’efficacité des commandes.

Nous appuyons la production et les achats de produits de santé au niveau régional, qui sont à la base de la préparation et de la résilience des systèmes de santé, en soutenant la fabrication durable en Afrique et dans d’autres régions.

Gestion des déchets

Les déchets médicaux sont un sous-produit inévitable des services de santé. S’ils ne sont pas gérés correctement et avec précaution, les déchets médicaux peuvent causer des dommages à l’environnement et à la santé humaine, en plus de contribuer à la propagation des maladies.

Compte tenu des dommages que les déchets médicaux peuvent causer, leur gestion sûre et durable fait partie intégrante des programmes appuyés par le Fonds mondial.