Le 14 mai 2010
Ils apparaissent dans un nouveau film où ils présentent les progrès accomplis
Genève, le 14 mai 2010 ― Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et l’ambassadrice du Fonds mondial, Carla Bruni-Sarkozy, apparaissent ensemble dans un court métrage aux côtés du philanthrope Bill Gates, de l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et du musicien Bono. Tous sont là pour unir leurs voix à l’appui du travail accompli par le Fonds. Intitulé « The Global Fund: Together We Can Do Great Things » (« Le Fonds mondial : Ensemble nous pouvons accomplir des choses remarquables »), ce film, qui sort aujourd’hui, met en exergue les avancées sans précédent réalisées dans la lutte contre les trois maladies depuis la constitution du Fonds mondial en 2002. Les protagonistes y donnent en outre leurs impressions à propos du chemin parcouru à ce jour.
Kofi Annan, l’un des partisans les plus en vue du Fonds mondial, revient sur l’intuition à l’origine de sa création et rappelle qu’elle n’a pas été sans donner lieu à un certain scepticisme au départ. « La première fois que m’est venue l’idée d’un fonds mondial, que j’ai appelé "Trésor de guerre", de nombreuses personnes s’en sont moquées en déclarant : "Voilà qu’il se reprend à rêver". J’adore les rêves. Tout commence toujours par un rêve. »
Ce rêve est devenu réalité et, depuis sa création en 2002, le Fonds mondial a approuvé des propositions pour un total de 19,2 milliards de dollars US, ce qui en fait le principal bailleur de fonds en faveur des objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé.
La réalisation de ce film a été confiée au Suédois Jonas Odell. Récompensé de plusieurs prix, il s’est spécialisé dans les films d’animation et est connu pour ses courts-métrages avant-gardistes, mais également pour ses clips musicaux originaux réalisés pour des groupes comme U2, Franz Ferdinand, The Hours, les Rolling Stones et bien d’autres encore. Grâce à la technique de réalisation qui constitue sa marque de fabrique et qui consiste à faire flotter en trois dimensions des images fixes au travers de paysages et de scènes, Jonas Odell présente les activités du Fonds mondial sous un jour nouveau.
Bill Gates, fondateur de Microsoft et coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, insiste sur le fait que « la création du Fonds mondial a été l’un des événements les plus généreux et les plus importants pour contribuer à améliorer la vie des gens ».
Selon les estimations, les programmes soutenus par le Fonds mondial ont permis de sauver 4,9 millions de vies au cours des six dernières années. Chaque jour, 3 600 vies supplémentaires sont épargnées.
« Je trouve fantastique de voir que l’argent apporté par les donateurs se traduit en aide concrète et en médicaments réels et qu’il sauve la vie de vraies personnes », déclare Carla Bruni-Sarkozy.
Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU lance un avertissement : « Il ne saurait y avoir de répit dans la lutte contre le sida, la tuberculose et la malaria. Si nous relâchons nos efforts, ces maladies reprendront leur progression. Soit nous gagnons ce combat, soit nous le perdons. La réussite du Fonds mondial met la solidarité mondiale à l’épreuve. »
Le fondement même de la lutte contre les trois maladies et la réussite du Fonds mondial ont consisté à mettre en place de nouveaux partenariats en s’appuyant sur le principe selon lequel c’est aux pays qu’il appartient de fixer leurs propres priorités. « Nul ne peut lutter contre une épidémie à lui seul. Nous devons tous nous unir, insiste le professeur Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial. Il y a véritablement une ère qui précède le Fonds mondial et une autre qui suit sa création. »
L’appui du secteur privé est primordial, comme celui de l’initiative PRODUCT (RED) et du musicien Bono, un défenseur de premier plan de la santé mondiale. « Nous pouvons gagner le combat contre les trois maladies, indique-t-il. Nous pouvons inverser la tendance de la tuberculose. Nous avons les outils nécessaires pour prévenir le paludisme et le soigner. Mourir d’une piqûre de moustique ? Non ! Pas au 21e siècle, nous ne tolérerons pas cela ! »
S’arrêtant sur l’objectif qui consiste à avoir une génération libérée du VIH d’ici à 2015, Carla Bruni-Sarkozy ajoute : « Si éliminer la transmission du virus de la mère à l’enfant d’ici 2015 est un but que nous voulons atteindre, il reste encore beaucoup à faire, mais c’est à notre portée. »
Le 19 mai, le Fonds mondial lancera la campagne BORN HIV FREE qui vise à mobiliser l’opinion publique en faveur de ses activités et d’un monde où plus aucun enfant ne naîtra porteur du VIH d’ici 2015.
2010 sera une année décisive dans lutte contre les trois maladies. C’est en effet en 2010 que la communauté internationale examinera les progrès accomplis dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement, mais c’est également l’année au cours de laquelle les pays seront appelés à renouveler leurs engagements financiers envers le Fonds mondial. En octobre, lors de la conférence des pays donateurs que présidera Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU, les pays prendront des engagements financiers pour la période allant de 2011 à 2013. De cette reconstitution des fonds dépendra la capacité du monde à tenir les promesses des objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé d’ici à 2015.