Le 15 décembre 2010
Sofia – Le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a approuvé aujourd’hui 79 subventions qui donneront lieu à un engagement de 1,7 milliard de dollars US sur deux ans.
Avec cette décision – la dixième concernant de nouvelles propositions destinées à soutenir des programmes de lutte contre les trois maladies –, le Conseil d’administration porte à 21,7 milliards de dollars US le montant total des crédits alloués à 150 pays depuis sa création en 2002.
Cette somme de 1,7 milliard de dollars US se répartit comme suit : 732 millions pour le VIH et le sida, 574 millions pour le paludisme, 299 millions pour la tuberculose et 128 millions pour le renforcement des systèmes de santé. Les 79 propositions retenues, dont la qualité technique a été jugée suffisante, représentent un peu plus de la moitié de toutes celles qui avaient été présentées.
« Grâce aux crédits ainsi alloués, nous allons pouvoir toucher des millions de personnes jusque-là hors d’atteinte des programmes de prévention, de traitement et de soin », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Ministre éthiopien de la santé qui préside également le Conseil d’administration du Fonds mondial. « Cela démontre bien que même lorsque la situation économique est tendue, nous sommes en mesure de poursuivre l’intensification de la lutte contre les trois maladies. »
Le Conseil d’administration a, de surcroît, adopté un train de mesures visant à ouvrir de nouvelles possibilités de financement, ce qui englobe notamment le lancement de la série 11 le 15 août 2011, les candidatures devant être soumises pour le 15 décembre 2011 au plus tard.
« Le financement intégral de la série 10 est un signe très positif, au même titre que notre capacité à poursuivre l’intensification de la lutte contre les trois pandémies, a déclaré le Directeur exécutif du Fonds mondial, Michel Kazatchkine. Le Fonds mondial est le centre de convergence de tous les groupes qui combattent ces maladies et l’on ne peut qu’être impressionnés de constater à quel point tous, depuis les gouvernements des pays donateurs jusqu’aux représentants des personnes vivant avec le VIH ou touchées par le paludisme et la tuberculose, parviennent à trouver des accords répondant à l’intérêt de chacun. J’estime encourageante cette aptitude à trouver des solutions qui profitent à des millions de personnes, malgré l’étendue des besoins et les très fortes contraintes qui pèsent sur les ressources. »