Communiqués de presse

La Suède revoit à la hausse sa promesse de contribution sur trois ans au Fonds mondial

18 octobre 2011

Genève – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme salue avec enthousiasme la décision prise par la Suède de verser l’intégralité de sa contribution pour 2011 et de s’engager à verser deux milliards de couronnes suédoises (300 millions de dollars US) pour la période allant de 2011 à 2013, soit une progression de 11 pour cent par rapport aux contributions versées par le pays au cours des trois années précédentes.

« Cela fait bien longtemps que la Suède soutient le Fonds mondial et les activités de renforcement de la gestion des risques et des contrôles fiduciaires de ce dernier lui doivent beaucoup », a déclaré le professeur Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial. « Nous sommes reconnaissants à la Suède de la confiance qu’elle accorde au Fonds mondial et aux efforts que nous déployons pour faire de cette institution un instrument de financement des plus efficaces à l’appui d’une démarche pérenne visant à améliorer la santé de millions de personnes. »

C’est de Suède que sont venues les premières inquiétudes à propos de la nécessité de revoir les contrôles financiers du Fonds mondial après que l’Inspecteur général de cette organisation avait fait état, en octobre dernier, de cas de fraude et de problèmes comptables dans quatre pays récipiendaires, problèmes dont les conséquences se chiffraient en millions de dollars. La Suède, qui partage un siège au Conseil d’administration du Fonds mondial avec la Norvège, le Danemark, les Pays-Bas et l’Irlande, a œuvré en étroite collaboration avec l’institution au cours des douze mois écoulés pour faire avancer ses réformes et sa stratégie.

La Suède s’est toujours rangée sans la moindre ambiguïté aux côtés du Fonds mondial depuis sa création en 2002. Par l’annonce faite aujourd’hui, le pays porte le total de ses promesses et de ses contributions à 842 millions de dollars US depuis 2002.

Au moment d’informer le Fonds mondial de sa décision, Gunilla Carlsson, Ministre suédoise de la coopération au développement international, a déclaré : « Le Fonds mondial est l’un des outils les plus importants dont dispose le monde pour améliorer la santé humaine, ce qu’il a amplement démontré en surmontant la situation d’urgence à laquelle nous avons été confrontés ces dix dernières années en matière de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. J’ai très clairement indiqué que le Fonds mondial devait abandonner sa position de réaction à l’urgence pour s’ériger en solution durable pour le financement de la santé. La façon dont les choses ont évolué depuis quelques semaines, voire quelques mois, m’ont fait comprendre que tel était bien l’engagement que le Fonds mondial prenait. La Suède restera très attentive à cette démarche et envisagera ses contributions futures à l’aune des résultats engrangés par ce processus de transformation. »