Communiqués de presse

Le Fonds mondial salue la décision des États-Unis sur le budget

10 avril 2013

GENÈVE - Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a salué avec enthousiasme le montant de 1,65 milliard de dollars US qui était prévu pour lui dans le budget présenté aujourd'hui par le Président Obama. Cette somme permettra de faire toute la différence dans le combat mené contre ces maladies hautement infectieuses.

« Par cette décision budgétaire, les États-Unis indiquent qu'ils voient, dans le Fonds mondial, un investissement de premier choix, a déclaré Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds. Même en cette période tendue pour les budgets, les États-Unis font de la santé internationale une priorité et cela ouvre à nos partenaires du monde entier la perspective de pouvoir vaincre ces maladies. »

Le budget des États-Unis a été publié alors même que le Fonds mondial achevait une conférence de deux jours avec ses donateurs et d'autres partenaires. Ensemble, ils se sont intéressés à la question de savoir comment une augmentation des moyens alloués à la période 2014/2016 pouvait infléchir, de manière spectaculaire, la progression du sida, de la tuberculose et du paludisme, jusqu'à les maîtriser totalement.

Lors de cette conférence, le Fonds mondial et ses partenaires ont discuté de leur responsabilité commune et ont analysé une évaluation détaillée des besoins dans laquelle les experts démontrent qu'en collectant les 15 milliards de dollars US que l'organisation s'est fixé pour objectif et en les associant aux financements émanant d'autres sources, il serait possible de changer la donne en ce qui concerne les taux d'incidence et de mortalité liés à ces trois maladies.

Les États-Unis arrivent en tête des donateurs du Fonds mondial dont ils ont fourni un tiers des financements. Au cours des dix dernières années, le partenariat entre le Fonds mondial et les programmes bilatéraux des États-Unis, y compris le Plan d'urgence du Président pour la lutte contre le sida (PEPFAR) et l'Initiative présidentielle pour lutter contre le paludisme (PMI), ont joué un rôle pivot pour les progrès accomplis en matière de prévention et de traitement du VIH et du sida, de la tuberculose et du paludisme.

« Des perspectives extraordinaires s'ouvrent à nous, a déclaré M. Dybul. Nous saluons et nous remercions les États-Unis pour l'exemple qu'ils donnent. Nous espérons que d'autres s'associeront à ces efforts et profiterons de cette occasion. »