Communiqués de presse

Les résultats du Fonds mondial font apparaître des avancées exceptionnelles

20 septembre 2013

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a rendu publics aujourd’hui de nouveaux résultats qui font apparaître des avancées majeures en ce qui concerne le traitement des personnes vivant avec le VIH et la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant.

Il ressort de ces résultats que 5,3 millions de personnes vivant avec le VIH recevaient, au 1er juillet 2013, un traitement antirétroviral dans le cadre des programmes soutenus par le Fonds mondial, alors qu’elles n’étaient que 4,2 millions à la fin de 2012. Les résultats montrent également une progression de 21 pour cent du nombre de femmes traitées pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant du VIH au premier semestre de 2013.

« Ces résultats prouvent que nous pouvons changer la donne dans le combat contre ces maladies en travaillant ensemble », a déclaré Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial. « Aujourd’hui, les personnes touchées par le VIH sont plus nombreuses à pouvoir aller travailler, envoyer leurs enfants à l’école et mener une vie saine grâce au travail réalisé par tous nos partenaires. »

Le fait d’avoir 1,1 million de personnes de plus sous traitement antirétroviral qu’à la fin de 2012 traduit une nette amélioration de la qualité de la gestion des subventions au Nigeria et au Malawi, ce qui a permis à ces pays de répondre à tous les critères stricts dont dépendait l’intégration de leurs données nationales dans les résultats combinés du Fonds mondial. Onze pour cent de cette augmentation s’expliquent également par l’élargissement très important de la couverture en antirétroviraux pour les nouveaux patients au Zimbabwe.

Au cours du premier semestre de 2013, on est passé, dans le cadre des programmes soutenus par le Fonds mondial, de 1,7 à 2,1 millions de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont reçu un traitement antirétroviral complet pour prévenir la transmission du virus à leur enfant à naître. Quatre pays, qui ont considérablement accéléré leurs efforts dans ce domaine au cours de l’année écoulée, représentaient à eux seuls 65 pour cent de l’augmentation par rapport à la fin de 2012 : Mozambique (28 pour cent), Zambie (15 pour cent), Tanzanie (12 pour cent) et Zimbabwe (10 pour cent).

Des progrès marquants sont en outre à signaler dans la lutte contre le paludisme. Ainsi, 30 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été distribuées dans le courant du premier semestre de 2013 par les programmes soutenus par le Fonds mondial, ce qui porte à 340 millions le nombre total de moustiquaires distribuées. Le nombre de cas de paludisme traités est, pour sa part, passé à 330 millions, soit une hausse de 13 pour cent.

Les programmes antituberculeux soutenus par le Fonds mondial continuent, eux aussi, à se développer. Au total, les crédits alloués par le Fonds mondial ont permis de détecter et de traiter 11 millions de cas de tuberculose à frottis positif, en hausse par rapport aux 9,7 millions de cas à la fin de 2012. Ces programmes ont aussi permis d’accroître le nombre de personnes soignées pour une tuberculose multirésistante, qui est passé de 69 000 à 88 0000. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 56 000 patients ont entamé un traitement contre la tuberculose multirésistante à l’échelle mondiale en 2011, dont 22 pour cent grâce à des programmes soutenus par le Fonds mondial. L’Inde été le moteur de cette progression exceptionnelle, puisqu’elle représentait à elle seule près de 60 pour cent de l’augmentation depuis la fin de 2012.

Le Fonds mondial a été créé en 2002 pour augmenter considérablement les moyens alloués à la lutte contre les trois pandémies. À l’heure actuelle, il soutient des programmes dans plus de 140 pays. Avec le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), le Fonds mondial est l’un des principaux appuis financiers de la prévention et du traitement du VIH.

En établissant des partenariats novateurs avec des gouvernements, la société civile, les institutions du système des Nations Unies, le secteur privé et les communautés touchées, le Fonds mondial s’est avéré être un outil efficace pour fédérer les efforts de collaboration déployés pour combattre ces trois maladies.

Fin 2013, le Fonds mondial convoquera la conférence triennale de ses donateurs pour la quatrième reconstitution de ses ressources.