Le Fonds mondial nomme Kate Thomson à la tête du service des catalyseurs essentiels et de la société civile
11 octobre 2013
GENÈVE – Kate Thomson, une spécialiste de premier plan de la santé internationale et du développement, qui milite depuis près de 30 ans contre le sida, a été nommée par Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour diriger le service des catalyseurs essentiels et de la société civile. Ce nouveau poste met en avant la volonté renforcée de l’organisation d’encourager les droits de l’homme et d’établir des partenariats solides avec la société civile.
Mme Thomson, qui arrive au Fonds mondial après un passage à l’ONUSIDA, apporte avec elle une vaste expérience des questions de politique et de plaidoyer qu’elle a acquise en travaillant dans des organisations de la société civile et des institutions multilatérales, où elle s’est tout particulièrement intéressée aux personnes vivant avec le VIH et aux communautés les plus exposées au risque.
« Kate est une dirigeante passionnée dont les compétences et l’engagement sont à nuls autres pareils », a déclaré Marijke Wijnroks, la directrice de cabinet du Fonds mondial. « Personne mieux que Kate ne pourrait aider à orienter les efforts que le Fonds mondial déploie à l’appui de ripostes efficaces fondées sur les droits de l’homme et centrées sur les communautés. »
Osamu Kunii, qui dirige la Division de la stratégie, des investissements et de l’impact, a indiqué qu’en acceptant le détachement à long terme de Mme Thomson, l’ONUSIDA démontrait le partenariat étroit, la collaboration et l’engagement qui existent entre les deux organisations.
« Kate apporte une expérience exceptionnelle à notre équipe, ajoute M. Kunii. Nous sommes très heureux qu’elle ait pu nous rejoindre. »
M. Thomson est arrivée à l’ONUSIDA en 2005 où, en qualité de responsable de la mobilisation des communautés, elle orientait les activités de l’organisation en rapport avec la société civile, établissant des partenariats dans le but de promouvoir et de développer le rôle des communautés et de renforcer la riposte au sida à l’échelle des pays et dans le monde. Son travail supposait une collaboration étroite avec le Fonds mondial, ainsi qu’avec des partenaires multilatéraux et bilatéraux et un large éventail d’organisations de la société civile, depuis les groupes locaux jusqu’aux grandes organisations non gouvernementales internationales. Avant cela, Mme Thomson avait été l’une des premières employées du Fonds mondial, où elle avait dirigé les relations avec la société civile de 2002 à 2004.
Ses activités de mobilisation communautaire ont débuté dans les années 1980, lorsqu’elle a contribué à créer Positively Women, la première organisation de femmes vivant avec le VIH au Royaume-Uni, et l’une des premières dans le monde. Par la suite, elle a joué un rôle dans la création de nombreux réseaux mondiaux, régionaux et nationaux de personnes vivant avec le VIH ou fortement touchées par le virus. Elle est titulaire d’une maîtrise d’anglais du Goldsmith College, à Londres.