Communiqués de presse

Le Fonds mondial remercie le président Hollande

05 novembre 2013

PARIS – Le président François Hollande a rencontré aujourd’hui Mme Nafsiah Mboi, qui préside le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, afin de discuter de leur engagement commun à lutter contre ces trois maladies avec l’appui financier et moral inébranlable de la France.

Mme Mboi a indiqué au président que le sens aigu des responsabilités de son pays en matière de santé internationale avait eu une incidence profonde sur la vie de millions de personnes de par le monde.

« Je suis heureuse de vous remercier pour le sens de la solidarité et de la responsabilité dont la France a fait preuve à l’égard de la communauté internationale dans le cadre des efforts incessants menés pour maîtriser le sida, la tuberculose et le paludisme et pour améliorer la santé publique internationale », a déclaré Mme Nafsiah Mboi lors de la rencontre qui s’est tenue au palais de l’Élysée.

« Toute notre gratitude va aux autorités et au peuple français, qui n’ont jamais relâché leur soutien financier généreux à l’égard du Fonds mondial, a ajouté Mme Nafsiah Mboi. Les connaissances et le savoir-faire nécessaires pour maîtriser et, au final, vaincre ces maladies s’étendent désormais aux régions isolées de la planète, grâce au soutien de la France. »

Mme Nafsiah Mboi était accompagnée pour l’occasion de Mireille Guigaz, la vice-présidente du Conseil d’administration, de Pascal Canfin, le ministre délégué chargé du Développement au sein du Gouvernement français, et de Mark Dybul, le directeur exécutif du Fonds.

Le président Hollande a dit souhaiter que la France renforce sa coopération avec le Fonds mondial, tant à son siège à Genève que sur le terrain, en impliquant davantage le réseau diplomatique français, notamment dans les pays francophones.

De plus, il a réaffirmé aujourd’hui le solide engagement financier de la France en faveur du Fonds mondial, malgré d’importantes contraintes budgétaires. Il a indiqué que son pays verserait 1,08 milliard d’euros (1,4 milliard de dollars US) au Fonds mondial pour la période 2014/2016, confirmant ainsi une annonce faite en juillet.

Une déclaration publiée par l’Élysée précise en outre que « Le président de la République a formé des vœux de succès pour la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, qui aura lieu le 3 décembre à Washington. »

Cette même déclaration fait état du rôle de pionnier que joue la France dans des programmes de financement novateurs, comme UNITAID, une initiative de santé internationale que la France a contribué à mettre en place et qui est financée avant tout par une taxe sur les billets d’avion.

« L’éradication du sida de la tuberculose et du paludisme nécessite une mobilisation internationale vigoureuse et coordonnée, a déclaré le ministre Canfin. Même si des signes encourageants se font jour, beaucoup reste encore à faire pour terrasser ces trois pandémies. La France renouvelle sa détermination dans ce combat dont le Fonds mondial est un des outils majeurs. Nous sommes la première génération de responsables politiques qui pouvons contribuer à mettre fin aux trois pandémies. »

Mireille Guigaz a indiqué qu’avec « le Fonds mondial, UNITAID, l’Alliance GAVI, mais également avec le savoir-faire scientifique et technique français ou encore les nombreuses sociétés actives dans le secteur de la santé publique, la France dispose d’un ensemble d’outils remarquables capables d’influer sur la lutte contre ces trois maladies. »

Globalement, la France est le deuxième contributeur du Fonds mondial derrière les États-Unis. Depuis la création de l’organisation, en 2002, le pays lui a versé plus de 3,6 milliards de dollars US.

Du reste, la France a également élargi le champ d’action et l’impact de ses investissements dans la santé internationale par l’action menée au travers du Fonds mondial. Ainsi, depuis 2011, jusqu’à cinq pour cent de la contribution de la France à l’organisation ont été alloués aux activités de renforcement des capacités dans les pays francophones visant à améliorer l’efficacité et l’incidence sur la santé des subventions du Fonds.