Dynamisme soutenu pour les résultats du Fonds mondial
27 novembre 2013
GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a rendu publics, aujourd’hui, de nouveaux résultats qui font état d’une nette progression du nombre de personnes soignées contre le VIH et la tuberculose ou bénéficiaires de moustiquaires imprégnées d’insecticide pour lutter contre le paludisme.
Il ressort de ces résultats que, fin 2013, 6,1 millions de personnes vivant avec le VIH bénéficient d’un traitement antirétroviral dans le cadre des programmes soutenus par le Fonds mondial, un chiffre qui s’établissait à 5,3 millions de bénéficiaires il y a six mois et à 4,2 millions fin 2012.
« Je suis particulièrement heureux de constater que grâce aux efforts conjoints de tous nos partenaires, six millions de personnes reçoivent aujourd’hui un traitement contre le VIH », a déclaré Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Ces résultats sont très encourageants, mais il n’y a pas de temps à perdre. Si nous parvenons à obtenir les fonds nécessaires et à aller au-devant des personnes les plus vulnérables, nous pourrons être la génération qui aura vaincu le sida. »
Ces résultats obtenus sur le front du VIH s’expliquent entre autres par le fait que le Fonds mondial peut désormais intégrer les informations provenant d’Afrique du sud, d’Inde, d’Ouganda et de Tanzanie, ce qui n’avait pas été possible auparavant en raison des critères très stricts qui président à la prise en compte des données agrégées sur les résultats. Ces nouveaux chiffres ont fait progressé de 45 pour cent depuis la fin de 2012 le nombre de personnes vivant avec le VIH dont on peut considérer qu’elles reçoivent un traitement antirétroviral dans le cadre de programmes soutenus par le Fonds mondial.
Les résultats publiés montrent également des avancées majeures dans la lutte contre le paludisme. Le nombre de moustiquaires imprégnées d’insecticide distribués par les programmes soutenus par le Fonds mondial a progressé de 50 millions d’unités à la fin de 2013, pour atteindre le total de 360 millions. Une part importante de cette augmentation vient de l’élargissement des programmes au Soudan, au Soudan du Sud et au Nigeria.
De même, le nombre de nouveaux cas de tuberculose à frottis positif détectés et traités est passé de 9,7 millions fin 2012 à 11,2 millions aujourd’hui. Cette hausse est due avant tout au plus grand nombre de cas traités au Bangladesh, en République démocratique du Congo, en Inde, en Indonésie, au Nigeria et au Pakistan.
Ces nouveaux résultats arrivent alors que le Fonds mondial se prépare à lancer la quatrième reconstitution de ses ressources, lors d’une réunion qui aura lieu les 2 et 3 décembre 2013 à Washington, sous les auspices du Gouvernement des États-Unis.
Lors de la troisième conférence de reconstitution des ressources qui s’était tenue en octobre 2010 et qui avait marqué le début de la période de collecte de fonds pour la période de trois ans qui s’achève aujourd’hui, les bailleurs de fonds avaient fait des promesses de dons à hauteur de 9,2 milliards de dollars US. M. Dybul s’est dit convaincu que ce montant sera dépassé à la conférence de décembre.
Le Fonds mondial a été créé en 2002 dans le but d’accroître considérablement les moyens alloués à la lutte contre ces trois pandémies. Il soutient aujourd’hui des programmes dans plus de 140 pays. Avec le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), le Fonds mondial est l’un des principaux bailleurs de fonds internationaux des services de prévention et de traitement du VIH.
Grâce à des partenariats novateurs avec les autorités publiques, la société civile, les institutions du système des Nations Unies, le secteur privé et les principales communautés touchées, le Fonds mondial s’est révélé être un puissant outil de mobilisation des efforts collectifs de lutte contre les trois maladies.