Le 09 mai 2014
GENÈVE – Le Fonds mondial consolide la gestion des risques des programmes de santé qu’il soutient dans le monde au travers d’un accord signé avec Munich Re, l’un des principaux réassureurs à l’échelle internationale. Ce partenariat prévoit que la société allemande apportera son savoir-faire dans des domaines tels que l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement, ce qui peut renforcer l’efficacité des programmes au moment de lutter contre les trois maladies.
« Il s’agit là d’un nouveau partenariat majeur », a déclaré Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « C’est pour nous une source d’encouragement de voir des entreprises de premier plan comme Munich Re peser de tout leur poids dans la riposte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme en nous faisant profiter de leurs compétences pour améliorer l’efficacité des programmes que nous soutenons. »
Munich Re, une société de réassurance dont le siège est à Munich, apportera ses compétences en matière de gestion des risques et d’assurance dans le but d’aider les maîtres d’œuvre des programmes soutenus par le Fonds mondial à identifier et à gérer efficacement les risques en s’appuyant sur des solutions adaptées.
Lancé aujourd’hui, ce partenariat tendra à identifier les risques tout au long de la chaîne d’approvisionnement du Fonds mondial dans le cadre des initiatives déjà en place dans le domaine des achats. Munich Re donnera également des conseils et proposera des solutions de gestion des risques visant à rendre la mise en œuvre des programmes aussi efficace que possible. Par ailleurs, elle recensera des moyens pour améliorer la vie des populations vulnérables.
Ce projet ciblera les pays qui, selon les critères du Fonds mondial, sont susceptibles d’obtenir un impact marqué. Il s’agit de pays dont les infrastructures sont limitées ou la capacité d’absorption des subventions restreinte, ainsi que ceux où la mise en place de solutions d’optimisation et de gestion des risques peut avoir une profonde incidence sur l’efficacité des subventions accordées.
La participation du secteur privé sous la forme d’un appui financier ou de contribution en nature est essentielle pour soutenir les plans stratégiques nationaux de lutte contre les maladies dans les pays maîtres d’œuvre. Les entreprises et les fondations du secteur privé ont versé environ 5 pour cent du financement que le Fonds mondial a obtenu à ce jour.