Communiqués de presse

Le Fonds mondial salue le partenariat avec le Swaziland lors de la signature de subventions

14 octobre 2015

MBABANE, Swaziland – Le Swaziland et le Fonds mondial ont consolidé leur partenariat en signant trois accords de subvention pour un montant total de plus de 66 millions de dollars US. Ces subventions viseront à prévenir et à traiter le VIH et la tuberculose.

Les moyens financiers qui transitent par le Fonds mondial sont mis à disposition par de multiples partenaires représentés aujourd’hui pour la cérémonie de signature par les États-Unis et l’Union européenne, aux côtés de partenaires techniques comme l’ONUSIDA et l’OMS.

Les nouvelles subventions iront à des maîtres d’œuvre du secteur public et de la société civile, choisis au terme d’un dialogue vivant avec les forces vives du pays. Les subventions portant sur le VIH appuieront le traitement des personnes vivant avec le virus, de même que la prévention des nouvelles infections parmi les populations-clés et les groupes vulnérables, à l’image des jeunes femmes et des filles.

La troisième subvention visera à accélérer la riposte contre la co-infection tuberculose/VIH et ciblera avant tout le traitement et la prévention pour les populations-clés touchées par la tuberculose. Ces maladies pèsent tout particulièrement sur le Swaziland, où la prévalence du VIH atteint 26 pour cent – l’une des plus élevée du monde – et où la tuberculose est, elle aussi, très présente.

Le Premier ministre du Swaziland, M. Sibusiso Barnabas Dlamini, s’est félicité de la signature de ces subventions en déclarant : « Le partenariat entre le Fonds mondial et le gouvernement de Sa Majesté offre de réelles perspectives d’infléchir la trajectoire du sida et de la tuberculose au Swaziland. Il marque aussi le début d’une ère nouvelle pour en finir avec le sida, dans la logique du plan Vision 2022. »

La sénatrice Sibongile Ndlela-Simelane, qui est également ministre de la Santé du Swaziland, a salué ces nouvelles subventions en indiquant que « le partenariat entre le Swaziland et le Fonds mondial était une incroyable source de motivation pour son ministère. La signature de ces accords est une étape majeure vers la concrétisation des Objectifs de développement durable qui viennent d’être adoptés. Nous serons en mesure de fournir des services de santé plus complets et mieux intégrés qui pourront faire toute la différence dans la vie des gens. »

Le Royaume du Swaziland s’est montré particulièrement déterminé à mettre fin aux épidémies sur son territoire en investissant massivement dans la santé. À titre d’exemple, le pays s’est engagé à consacrer de lourds investissements à l’achat de médicaments antirétroviraux pour sa propre population.

« Le Swaziland fait clairement figure de chef de file en matière d’augmentation des dépenses publiques consacrées à la santé », a déclaré Cynthia Mwase, la directrice du département Afrique et Moyen-Orient du Fonds mondial. « Les investissements solides réalisés par les autorités publiques et les partenaires internationaux sont en train de faire fléchir les épidémies dans le pays. »

Zelda Nhlabatsi, la directrice exécutive de Family Life Association of Swaziland et présidente de l’instance de coordination nationale – le groupe chargé de coordonner les subventions du Fonds mondial dans le pays –, a précisé que le pays était disposé à travailler sans relâche pour que les subventions profitent aux personnes touchées par le VIH et la tuberculose au Swaziland. « L’instance de coordination nationale se réjouit à l’idée de voir ces subventions mises en œuvre avec succès », a-t-elle ajouté.

Le Swaziland et les partenaires de la santé internationale travaillent à des démarches novatrices pour régler le problème des taux d’incidence élevés chez les adolescentes. Les accords de subvention signés aujourd’hui prévoient des investissements dans des démarches de prévention exhaustives et innovantes à l’intention des adolescentes. Ces subventions viendront en complément d’autres initiatives, comme DREAMS et All In!, qui sont soutenus par divers partenaires de la santé internationale, à l’instar de PEPFAR, de l’ONUSIDA et de l’UNICEF. Le partenariat du Fonds mondial reconnaît que la santé de ces personnes repose sur une démarche globale qui garantisse l’égalité des chances en matière d’éducation, ainsi qu’une autonomisation.