Communiqués de presse

Investir pour mettre fin aux épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme

15 décembre 2015

TOKYO – Cette semaine, le Fonds mondial convoque une importante réunion internationale pour faire face aux enjeux que pose le financement des programmes destinés à en finir avec les épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme, ainsi qu’à bâtir des systèmes plus solides pour la santé qui garantissent la couverture sanitaire universelle.

Investing to End HIV, TB and Malaria as Epidemics
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La réunion préparatoire de la cinquième reconstitution des ressources du Fonds mondial, organisée à Tokyo les 16 et 17 décembre, comptera sur la présence de ministres de la Santé de plusieurs pays, ainsi que de dirigeants du secteur de la santé internationale, parmi lesquels Bill Gates, le co-président de la Fondation Bill et Melinda Gates ; Margaret Chan, la Directrice générale de l’OMS ; Tedros Adhanom Ghebreyesus, le ministre des Affaires étrangères d’Éthiopie ; Marie-Claude Bibeau, la ministre canadienne pour le Développement international et la Francophonie, et de nombreuses autres personnalités.

La reconstitution des ressources du Fonds mondial s’inscrit dans la logique des objectifs planétaires entérinés par les États membres des Nations Unies en septembre 2015, les Objectifs de développement durable, en proposant une démarche globale et pluridisciplinaire qui cherche à réduire les inégalités et soutient une transition pérenne tout au long du continuum de développement, à mesure que les pays avancent vers l’autosuffisance et la couverture sanitaire universelle.

Cette réunion se tient en parallèle d’une conférence consacrée à la couverture sanitaire universelle, qui représente une priorité majeure pour le Gouvernement du Japon. Les participants à la conférence analyseront ainsi les systèmes financiers et les sources de financement dont les pays ont besoin pour promouvoir l’accès aux soins de santé et aux médicaments et les rendre abordables. La couverture sanitaire universelle revêt une importance cruciale pour en finir avec les épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme, des maladies qui font de la pauvreté et de la discrimination leur terreau.

Tous les trois ans, le Fonds mondial sollicite un soutien financier pour sa mission au travers d’une conférence des donateurs. Lors de la réunion de cette semaine, il annoncera un objectif financier pour cette conférence qui devrait se tenir mi-2016.

Les participants chercheront à déterminer comment il faut améliorer les infrastructures, former les professionnels de la santé, développer les systèmes de gestion de l’information et renforcer la riposte communautaire et les systèmes qui l’appuient si l’on souhaite bâtir des systèmes plus solides pour la santé. Or, ce seront ces derniers qui seront aux cœurs des efforts déployés au cours des 15 prochaines années pour avoir un impact contre ces trois épidémies.

« Au travers du partenariat du Fonds mondial, nous avons accompli des progrès spectaculaires et nous prenons à la corde le virage du combat contre le VIH, la tuberculose et le paludisme », a indiqué Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Grâce à l’innovation et au partenariat, le Fonds mondial est un dispositif de solidarité internationale pour soutenir les pays qui réalisent de grandes choses. »

Le Fonds mondial est un partenariat du 21e siècle conçu pour mettre plus rapidement un terme aux épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme. Formant un partenariat entre les autorités publiques, la société civile, le secteur privé et les personnes touchées par les maladies, le Fonds mondial collecte et investit près de 4 milliards de dollars US par an à l’appui de programmes dirigés par des spécialistes locaux dans plus de 100 pays.