Communiqués de presse

Le Fonds mondial salue un nouvel investissement contre le paludisme

25 janvier 2016

GENÈVE – Le Fonds mondial se réjouit d’un nouvel investissement de taille consenti par le Royaume-Uni et la Fondation Bill et Melinda Gates pour lutter contre le paludisme.

Annoncé aujourd’hui à Liverpool par George Osborne, le ministre des Finances, et Bill Gates, le coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, ce financement de trois milliards de livres sterling sur les cinq prochaines années soutiendra, entre autres, des efforts de recherche visant à éliminer le paludisme.

Ce nouveau fonds aspire à accélérer les avancées réalisées contre cette maladie transmise par les moustiques. Les efforts déployés à l’échelle mondiale ont déjà permis de réduire de 60 pour cent la mortalité liée à la maladie depuis 2000, lorsque le paludisme tuait un million de personnes, pour la plupart des jeunes enfants. Pourtant, l’annonce faite aujourd’hui insistait sur la nécessité de redoubler d’efforts pour éliminer cette maladie que l’on peut prévenir.

Au cours des cinq prochaines années, le budget d’aide au développement britannique alimentera ce fonds à hauteur de 500 millions de livres par an, tandis que la Fondation Gates versera 200 millions de dollars US chaque année pour soutenir la recherche et le développement et accélérer les efforts d’élimination du paludisme.

Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial, a salué le Royaume-Uni et la Fondation Gates pour leur sens aigu des responsabilités et leur engagement à mettre fin à l’un des plus grands tueurs de l’histoire.

« Grâce à des efforts exceptionnels comme ceux-ci, nous pouvons nous appuyer sur les progrès collectifs pour en finir pour de bon avec cette maladie, a indiqué M. Dybul. Chaque enfant qui reste en vie, chaque fausse-couche évitée et chaque femme enceinte protégée grâce à cet investissement représente un nouvel espoir et des perspectives plus vastes pour leurs familles et leurs communautés. »

George Osborne et Bill Gates ont indiqué dans une déclaration que les investissements destinés à prévenir et à traiter des maladies telles que le paludisme avaient de profondes répercussions sur les économies des pays. »

« Dans les endroits les plus démunis, le paludisme est à la fois la cause et la conséquence de la pauvreté. Il coûte des milliards de livres chaque année à l’Afrique en perte de productivité et peut représenter jusqu’à 40 pour cent des dépenses de santé publiques », ont précisé MM. Osborne et Gates. « Nous croyons tous les deux qu’un monde libéré du paludisme doit être l’une des principales priorités de la communauté internationale. »