Communiqués de presse

Débuts prometteurs de la reconstitution des ressources du Fonds mondial grâce à la Commission européenne

03 mars 2016

BRUXELLES – La Commission européenne a annoncé une promesse de don de 470 millions d’euros en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour la période de trois ans qui débutera en 2017. Cela représente une hausse de 100 millions d’euros, soit 27 pour cent, par rapport à sa précédente contribution.

Par cette promesse de don – la première du cinquième cycle de reconstitution des ressources du Fonds mondial pour la période 2017/2019 –, la Commission européenne fait indéniablement figure de chef de file en matière de santé internationale.

« La flambée de maladie à virus Ébola en Afrique de l’Ouest a clairement mis en évidence la nécessité de renforcer les systèmes de santé des pays en développement pour pouvoir maîtriser pour de bon les maladies infectieuses », a déclaré Neven Mimica, le commissaire européen chargé de la coopération internationale et du développement.

« Avec 470 millions d’euros, la contribution de l’Union européenne au Fonds mondial aidera à concrétiser l’ambition que nous partageons de sauver 8 millions de vies supplémentaires et de prévenir jusqu’à 300 millions d’infections, a indiqué le commissaire Mimica. J’en appelle aux autres bailleurs de fonds afin qu’ils revoient leurs contributions à la hausse, de manière à ce que l’on puisse mettre en place des systèmes plus résistants et mieux répondre aux besoins particuliers des femmes et des jeunes filles, ainsi que des populations-clés touchées. »

Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial, s’est déclaré très reconnaissant du sens aigu des responsabilités dont la Commission européenne fait montre en matière de santé internationale.

« Avec cette promesse de don importante et en augmentation, l’Europe fait preuve d’un sens extraordinaire des responsabilités dans la santé internationale, a déclaré M. Dybul. Alors même que l’Europe fait face à des enjeux mondiaux, comme la crise des migrants et le réchauffement climatique, mettre fin aux épidémies est une priorité majeure en lien direct avec la stabilité sociale, l’éducation et l’élargissement des perspectives d’avenir. »

Depuis la création du Fonds mondial en 2002, la Commission européenne a toujours été à ses côtés et en est le sixième bailleur de fonds. Globalement, l’Europe représente 48 pour cent du total des contributions du Fonds mondial, bien avant n’importe quelle autre région.

La Commission européenne a été l’un des moteurs de la prise de décisions et de la gouvernance du Fonds mondial. Elle plaide fermement en faveur de la mise en place de systèmes résistants et plus solides pour la santé, d’une prise en compte des difficultés particulières auxquelles se heurtent les femmes et les jeunes filles, et d’une intervention auprès des populations-clés touchées par le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Tous les trois ans, le Fonds mondial sollicite des moyens financiers à l’appui de sa mission. En décembre 2015, il a publié un document qui exposait pourquoi il lui fallait récolter 13 milliards de dollars pour répondre à ses besoins d’investissement, faisant sien l’objectif mondial de mettre fin aux épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme d’ici 2030.

Avec 13 milliards de dollars d’investissements pour le cycle de financement 2017/2019, il serait possible de sauver jusqu’à 8 millions de vies, de prévenir jusqu’à 300 millions de nouvelles infections et de nouveaux cas de VIH, de tuberculose et de paludisme, et de jeter les fondements d’une croissance économique pouvant aller jusqu’à 290 milliards de dollars dans les années à venir.

Le Fonds mondial est un partenariat du 21e siècle conçu pour mettre plus rapidement un terme aux épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme. Formant un partenariat entre les autorités publiques, la société civile, le secteur privé et les personnes touchées par les maladies, le Fonds mondial collecte et investit près de 4 milliards de dollars US par an à l’appui de programmes dirigés par des spécialistes locaux dans plus de 100 pays.