Communiqués de presse

Transparence de l’aide : Le Fonds mondial dans le peloton de tête

13 avril 2016

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme se classe parmi les cinq premières grandes organisations et nations bailleurs d’aide internationale reconnues pour leurs pratiques de transparence et de responsabilité, selon un rapport publié ce mercredi.

D’après l’indice de transparence de l’aide, établi par l’organisme sans but lucratif Publish What You Fund (Publiez ce que vous financez), le Fonds mondial se hisse par ailleurs au premier rang du classement dans trois des catégories touchant à la mise en œuvre des activités : les résultats, les documents encadrant la conduite des activités et les informations de base les concernant.

Pour Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial, les résultats du rapport démontrent l’attachement indéfectible aux principes de transparence et de responsabilité que manifeste l’organisation dans les efforts qu’elle déploie pour remplir sa mission et en finir avec les épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme.

« Toute organisation qui investit de l’argent public au nom de l’intérêt général obéit à un impératif de transparence, affirme M. Dybul. La transparence fait partie de notre socle de principes fondateurs et joue un rôle en tous points déterminant dans l’efficacité de notre action. »

Les investissements en santé réalisés par l’intermédiaire du Fonds mondial ont permis de sauver 17 millions de vies, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives et renforçant la justice sociale pour les familles et les communautés de par le monde.

« Si le Fonds mondial a déjà fait des pas de géant vers l’élimination, d’ici à 2030, des formes épidémiques des trois maladies qu’il combat, il reste beaucoup de chemin à parcourir. Pour atteindre cet objectif fixé à l’échelle mondiale, chaque dollar compte. Et c’est précisément sur ce point que les notions d’efficience et de transparence jouent un rôle primordial », poursuit M. Dybul.

Pour le Directeur exécutif, la transparence relève autant de l’engagement envers les bailleurs de fonds, qui ont besoin de s’assurer que l’aide au développement est dépensée utilement, en particulier en période de restriction budgétaire, que de l’obligation morale envers les populations au service desquelles travaille le Fonds mondial.

« Transparence et responsabilité, deux mots qui signifient que des produits essentiels peuvent être achetés et livrés dans les délais et avec un bon rapport coût-efficacité. Deux mots qui signifient aussi que nos programmes bénéficient aux personnes qui en ont le plus besoin – les jeunes adolescentes, les femmes, les communautés pauvres ayant un accès limité aux soins de santé, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, les usagers de drogues injectables et les détenus. Deux mots qui signifient encore que nous maintenons le cap sur nos objectifs de promotion et de protection des droits de l’Homme, ainsi que de promotion de l’égalité de genre, et que nous nous attachons à faire en sorte que les investissements en santé aident les pays à bâtir des systèmes résistants et pérennes pour la santé. »

Formant un partenariat entre les autorités publiques, la société civile, le secteur privé et les personnes touchées par les maladies, le Fonds mondial collecte et investit près de 4 milliards de dollars US par an à l’appui de programmes dirigés par des spécialistes locaux dans plus de 100 pays. Les frais de fonctionnement du Fonds mondial ne représentent que 2,3 pour cent du montant des subventions gérées, ce qui révèle un niveau d’efficacité exceptionnellement élevé.