Communiqués de presse

Le Fonds mondial salue le sens des responsabilités des États-Unis en matière de santé internationale

31 août 2016

GENÈVE - Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme salue avec enthousiasme l'annonce faite par le gouvernement des États-Unis de contribuer à hauteur de 4,3 milliards de dollars US à notre institution, témoignant ainsi de son engagement remarquable en faveur de la santé internationale.

Cette annonce nous parvient aujourd'hui même de Washington, à quelques jours de la Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, qui se tiendra les 16 et 17 septembre à Montréal. À cette occasion, chefs d'État et décideurs se réuniront dans le but de fixer le financement des trois prochaines années.

« Nous nous engageons à verser un dollar chaque fois qu'un autre donateur en promettra deux d'ici le 30 septembre 2017 », a indiqué Susan E. Rice, Conseillère à la sécurité nationale des États-Unis, dans une déclaration. « Nous en appelons à la générosité de tous les partenaires afin d'optimiser l'effet de notre promesse de don et d'atteindre l'objectif du Fonds mondial de recueillir 13 milliards de dollars US au cours des trois prochaines années (2017/2019). »

« Nous sommes profondément reconnaissants envers les États-Unis pour le rôle moteur qu'ils jouent dans notre mission d'en finir avec ces épidémies et de mettre en place des systèmes résistants et pérennes pour la santé », a déclaré Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Grâce à des partenaires tels que les États-Unis, le partenariat du Fonds mondial impulse un mouvement qui change un nombre incalculable de vies et crée des sociétés plus justes. »

Les États-Unis sont le principal appui du Fonds mondial, dont ils apportent près d'un tiers du financement global tout en liant ce soutien aux autres efforts qu'ils déploient dans le domaine de la santé internationale. Ainsi, le Plan d'urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) mène des actions novatrices, à l'image du lancement de DREAMS, un partenariat ambitieux visant à faire reculer les infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes dans dix pays d'Afrique. De plus, le Fonds mondial collabore étroitement avec l'Initiative présidentielle pour lutter contre le paludisme et avec USAID sur les questions liées à la tuberculose, afin de tirer parti des actions communes et de les étendre.

La promesse de don des États-Unis est subordonnée à l'affectation de crédits par le Congrès.

« Alors que nous parvenons à inverser la tendance des épidémies de sida, de paludisme et de tuberculose », a ajouté Mme Rice, « ces trois maladies font encore trop de victimes dans le monde, notamment dans les zones de conflit. Dès aujourd'hui, nous devons donc accélérer nos efforts en réalisant des investissements stratégiques et en menant des interventions fondées sur des éléments concrets dans les régions les plus exposées au risque. »

Les États-Unis sont un acteur majeur de la prise de décisions et de la gouvernance du Fonds mondial et se sont vigoureusement prononcés en faveur d'une prise en compte spécifique des problèmes que rencontrent les femmes et les filles, ainsi que d'une attention particulière aux populations-clés touchées par le VIH, la tuberculose et le paludisme au travers d'efforts conjoints menés par les autorités publiques, les communautés les plus touchées, la société civile, les partenaires techniques et le secteur privé.

Le Président Obama a accueilli le lancement du précédent cycle de reconstitution des ressources du Fonds mondial lors d'une réunion qui s'est tenue en décembre 2013 à Washington.