Le 15 mai 2017
CANBERRA – Le Fonds mondial vient d’obtenir une note excellente pour sa façon efficace d’investir l’argent des donateurs dans la riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme. Comme le confirme l’Évaluation des résultats multilatéraux que le Ministère des Affaires étrangères et du commerce (DFAT) vient de publier dans son Rapport sur les résultats de l’aide publique australienne, le Fonds mondial est un partenaire de développement solide et axé sur les résultats, qui obtient une note de 5 sur 6 pour l’ensemble des six critères évalués.
Cette bonne note fait suite à d’autres évaluations positives du Fonds mondial dans l’examen de l’aide multilatérale mené par le Royaume Uni, ainsi que dans un récent rapport du Réseau pour l’évaluation de la performance des organisations multilatérales. Ce dernier représente un vaste ensemble de donateurs pour lesquels le Fonds mondial obtient une note élevée du fait de résultats, d’une transparence et d’un impact exceptionnels.
Pour le ministère, le rapport publié ce mois-ci mesure l’efficacité des partenaires multilatéraux du programme australien d’aide publique et leur adéquation avec les intérêts de l’Australie. Saluant les réformes entreprises par le Fonds mondial depuis 2012, le rapport estime que ses investissements ont eu un impact marqué et convaincant. Ainsi, depuis 2002, les programmes soutenus par le Fonds mondial ont sauvé plus de 20 millions de vies, dont 10 millions dans la région indopacifique. Le rapport d’évaluation relève que le Fonds mondial contribue dans une large mesure à la sécurité sanitaire de la région Asie/Pacifique, notamment en circonscrivant la tuberculose multirésistante et en éliminant le paludisme résistant à l’artémisinine.
À l’échelle mondiale, le rapport d’évaluation relève que le Fonds mondial a stimulé la croissance des investissements nationaux dans la santé et a montré la voie aussi bien en mettant en place des partenariats efficaces avec le secteur privé qu’en concevant des solutions novatrices pour riposter au VIH, à la tuberculose et au paludisme. Il cite le fait que le partenariat du Fonds mondial soit parvenu à abaisser le prix des produits de santé de base, comme les moustiquaires imprégnées d’insecticide dont le coût a diminué de 38 pour cent depuis 2013 et les antirétroviraux qui ont baissé de 25 pour cent depuis 2014. Selon le rapport, le Fonds mondial a aussi nettement amélioré sa direction stratégique et sa gouvernance et a renforcé la prévisibilité de ses financements en fondant sa méthodologie d’allocation des fonds sur les besoins.
« Cette évaluation apporte la preuve que des partenariats internationaux efficaces constituent le meilleur moyen d’obtenir des résultats et un impact dans la santé », a déclaré Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Elle montre bien également la convergence existant entre les priorités de l’Australie dans la région indopacifique et l’engagement du Fonds mondial en faveur de l’impact, de l’utilisation optimale des ressources, de l’innovation et du partenariat avec le secteur privé. »
Le rapport salue les politiques du Fonds mondial destinées à consolider la pérennité des programmes qu’il soutient tout en garantissant une certaine souplesse dans les contextes difficiles. Il met en outre le Fonds au défi de veiller à la bonne application de ces politiques. Enfin, le rapport félicite le Fonds mondial pour sa stratégie 2017/2022, qui se concentre sur les investissements visant à mettre en place des systèmes résistants et pérennes pour la santé et à s’attaquer aux inégalités de genre.
En mars 2017, le Réseau pour l’évaluation de la performance des organisations multilatérales a décerné une excellente note au Fonds mondial pour sa structure organisationnelle, son modèle de fonctionnement et sa transparence et son sens des responsabilités dans le domaine financier. Il a en outre indiqué que le Fonds mondial obtenait des résultats tangibles. Avec son examen de l’aide multilatérale mené en 2016, le Gouvernement britannique a décerné la note la plus élevée au Fonds mondial pour la solidité globale de son organisation. Enfin, en 2016, l’Indice de transparence de l’aide publié a mis en avant les systèmes rigoureux et l’engagement du Fonds mondial en faveur de la transparence, et le rangeait parmi les cinq premières organisations d’aide internationale.