Communiqués de presse

Lombard Odier et le Fonds mondial unissent leurs forces pour développer l’investissement privé dans la santé mondiale

26 janvier 2018

DAVOS, Suisse – Lombard Odier et le Fonds mondial sont heureux d’annoncer un partenariat stratégique visant à repenser la vision traditionnelle de l’investissement et de la philanthropie afin de faciliter la contribution des personnes à la lutte contre certains de problèmes de santé les plus pressants à l’échelle planétaire. Ensemble, ils créeront des solutions novatrices pour que les investisseurs puissent atteindre leur double objectif de bien faire sur le plan financier et faire le bien dans le domaine social.

« Les investisseurs ont face à eux deux enjeux majeurs et concomitants : il faut que leur capital ait un bon rendement pour atteindre leurs objectifs financiers, mais ils ont également un rôle à assumer en façonnant le genre d’avenir auquel nous aspirons tous », a déclaré Patrick Odier, Associé-gérant senior du Groupe Lombard Odier. « Les investisseurs n’ont plus à choisir entre bien faire et faire le bien. Il devient plus facile de concilier ces deux objectifs. Du reste, cela n’a jamais revêtu une telle importance. Au moment où la pression qui s’exerce sur les finances publiques ne fait que croître, il faut de toute urgence ouvrir de nouvelles voies qui permettent aux investisseurs privés de participer au combat mené pour régler certains des problèmes les plus pressants à l’échelle mondiale. »

Lombard Odier et le Fonds mondial se sont associés, forts de leur conviction que l’investissement privé représente une ressource vitale qu’il convient de mieux employer pour soutenir le programme de développement durable – en particulier pour en finir avec les formes épidémiques du VIH, de la tuberculose et du paludisme et pour construire des systèmes résistants et pérennes pour la santé. Les besoins en capitaux sont considérables. Ainsi, on évalue à 20 milliards de dollars US le déficit de financement sur la période 2017/2019 pour la mise en œuvre des stratégies approuvées de lutte contre ces trois maladies dans les pays où le partenariat du Fonds mondial investit, de sorte que chaque dollar supplémentaire peut contribuer à maximiser l’impact positif de ce dernier. Une hausse des financements peut également étayer des démarches innovantes, fondées sur des faits concrets, qui ont un impact plus marqué pour les populations touchées par les maladies.

« Les investisseurs expriment une demande insatisfaite d’allouer des capitaux de manière durable et responsable, sans pour autant sacrifier les rendements », explique M. Odier. « Les clients exercent une pression croissante sur les sociétés fiduciaires pour qu’elles investissent de manière responsable, or, les preuves s’accumulent pour dire que l’investissement socialement responsable se justifie également financièrement. Au travers de ce partenariat, nous espérons trouver des solutions pour contribuer à généraliser l’investissement responsable et ainsi soutenir l’ambition ultime du Fonds mondial d’en finir avec les épidémies. »

Le partenariat du Fonds mondial a sauvé 22 millions de vies depuis 2002 et investit près de quatre milliards de dollars US chaque année à l’appui de programmes dirigés par des spécialistes locaux dans plus d’une centaine de pays.

« Nous nous associons à Lombard Odier car cette société partage notre attrait pour l’innovation, l’obtention de résultats concrets et l’engagement à avoir un impact positif sur l’un des problèmes de santé les plus pressants de la planète. Les maladies infectieuses comptent parmi les risques les plus graves auxquels l’humanité est confrontée de nos jours, mais nous avons besoin d’argent si nous voulons voir aboutir les efforts que nous déployons pour les éradiquer. Il est impératif que nous trouvions de nouvelles solutions pour aider davantage de personnes à apporter leur contribution, et faire que celle-ci produisent plus d’effets de manière à ce que chaque dollar ait un impact plus marqué. C’est cela que nous essayons de réaliser au travers de ce partenariat », a déclaré l’Ambassadeur John Simon, le Vice-président du Conseil d’administration du Fonds mondial.

Le partenariat avec Lombard Odier recherchera des solutions pour aider le secteur privé à contribuer à l’action essentielle du Fonds mondial, tout en répondant au besoin qu’ont les investisseurs de remplir leurs objectifs financiers. À titre d’exemple, ce partenariat étudiera les structures qui permettent aux investisseurs de céder une part des bénéfices qu’ils obtiennent grâce à leurs investissements en capitaux. Ces efforts tendront également à appuyer d’une façon plus générale les Objectifs de développement durable des Nations Unies, et notamment les cinq premiers : pas de pauvreté, faim « zéro », bonne santé et bien-être, éducation de qualité et égalité entre les sexes.