Communiqués de presse

Le Fonds mondial salue un nouveau rapport sur l’égalité de genre

08 mars 2018

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a réservé un accueil chaleureux au rapport Global Health 50/50 publié aujourd’hui, citant les difficultés colossales que rencontre la santé internationale dans le domaine de l’égalité de genre.

Publié à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ce rapport montre à quel point le genre est l’un des déterminants sociaux les plus marquants de la santé et souligne qu’il reste encore du travail à accomplir pour garantir l’égalité de genre dans les organisations chargées de la santé mondiale et pour mettre en place des programmes qui tiennent compte du genre.

C’est un honneur pour le Fonds mondial d’apparaître dans le rapport parmi les organisations de santé mondiale les mieux notées au regard de sept critères liés à l’égalité de genre.

« Le Fonds mondial a érigé la protection et la promotion des droits humains et de l’égalité de genre en socle stratégique de son action et nous savons parfaitement que la propagation des épidémies se nourrit des inégalités de genre », a indiqué Peter Sands, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « La route vers l’égalité de genre est encore longue et ce rapport énumère les principales difficultés pour y parvenir. »

Le rapport met en évidence les progrès accomplis dans la santé mondiale depuis l’an 2000, notamment l’amélioration de la santé maternelle et infantile et le fléchissement de la charge de morbidité des maladies infectieuses. Il appelle à redoubler d’efforts autour de l’objectif de développement durable n° 3 portant sur la santé et le bien-être, et à le faire en adoptant un point de vue nuancé au regard du genre.

Le rapport précise également qu’il faut une meilleure concertation des efforts à propos de questions comme le mariage précoce forcé, les violences fondées sur le genre et l’exploitation sexuelle.

Le Fonds mondial sait que l’inégalité des femmes en matière de condition sociale est tout particulièrement pernicieuse lorsqu’il s’agit du VIH. Des normes de genre néfastes, la discrimination, la violence, un accès restreint à l’éducation et l’absence de services adaptés entravent l’accès des femmes et des filles aux soins de santé et alimentent de nouvelles infections.

Chaque jour, plus de 1000 adolescentes et jeunes femmes contractent le VIH. Dans les pays les plus durement touchés, les filles représentent plus de 80 pour cent de l’ensemble des nouvelles infections chez les adolescents. Il s’agit d’un problème qui dépasse de loin le simple cadre biomédical, de sorte qu’une réponse purement médicale ne le règlera pas.

Cette année, le Fonds mondial a lancé la campagne HER – riposte à l’épidémie de VIH – en vue de mobiliser des ressources humaines et financières dans le but d’améliorer les services de santé à destination des adolescentes, d’améliorer l’accès à l’éducation et à l’information et de garantir la participation des jeunes à la conception et à la mise en œuvre des programmes qui leur sont destinés. Au final, la campagne HER entend réduire de manière notable le nombre de nouvelles infections chez les adolescentes et les jeunes femmes dans 13 pays africains au cours des cinq prochaines années.