Communiqués de presse

Le Fonds mondial salue le rôle moteur du Royaume-Uni dans la lutte contre le paludisme

17 avril 2018

LONDRES – Selon une déclaration faite aujourd’hui par le Fonds mondial, le Royaume-Uni, en faisant preuve d’une détermination renouvelée et d’un engagement à l’échelle mondiale, assume à la perfection son rôle moteur dans la lutte menée contre le paludisme, ce qui nous permet d’avancer plus rapidement vers la fin de l’épidémie.

Penny Mordaunt, la Secrétaire d’État au développement international, a annoncé que le gouvernement britannique allait débloquer des fonds de contrepartie à hauteur de 100 millions de livres sterling pour soutenir les investissements de plus en plus importants que les pays où le paludisme est répandu font dans la santé, une somme qui s’appuiera également sur le secteur privé. De plus, à cela viendra s’ajouter un montant de 50 millions de livres sterling que le Fonds mondial s’est engagé à lever auprès du secteur privé.

« Le Royaume-Uni font montre d’une remarquable vision d’avenir alors même que nous sommes à un tournant de la lutte contre le paludisme », a déclaré Peter Sands, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « S’attaquer au paludisme est la certitude d’un formidable retour sur investissement. Un recul du paludisme, ce sont moins d’enfants qui meurent, moins de journées manquées à l’école ou au travail, une main-d’œuvre plus productive et des sociétés plus stables. »

Avec ces 100 millions de livres sterling en fonds de contrepartie, le gouvernement britannique réaffirme son engagement à dépenser 500 millions de livres par an jusqu’en 2021 pour combattre le paludisme. Cet investissement supplémentaire contribuera à sauver des vies en prévenant de nouveaux cas de paludisme dans les pays prioritaires grâce à la distribution de moustiquaires et à des pulvérisations intradomiciliaires.

« Nous savons que le paludisme reste la cause d’un décès d’enfant sur dix en Afrique et qu’il coûte des milliards aux économies chaque année », a indiqué Mme Mordaunt. « Nous savons aussi que les progrès en matière de réduction du paludisme sont à l’arrêt, raison pour laquelle il est tellement important d’en faire l’un des thèmes prioritaires de la réunion des chefs de gouvernements du Commonwealth. Notre nouvel engagement sauvera un nombre incalculable de vies supplémentaires et concourra à bâtir un monde plus sûr, plus sain et plus prospère pour chacune et chacun d’entre nous, ce qui va clairement dans le sens de l’intérêt national du Royaume-Uni. »

Cela fait des années que le Département du développement international, qui pilote l’action menée par le Royaume-Uni pour en finir avec la pauvreté extrême, fait figure de chef de file au niveau mondial en matière de lutte contre le paludisme. Le pays est le deuxième bailleur de fonds au monde et investit dans le traitement, la prévention et la recherche, y compris pour contrer la menace de la résistance aux médicaments.

Le Royaume-Uni est un fervent partisan du partenariat du Fonds mondial depuis que celui-ci a été créé en 2002, un soutien qui s’inscrit dans le cadre des investissements massifs consentis par le pays pour garantir la sécurité future et son intérêt national. Le Royaume-Uni défend en outre une conception efficace et moderne du développement centrée sur les résultats et l’impact.

Le nombre de décès dus au paludisme a diminué de 50 pour cent à l’échelle mondiale entre 2000 et 2015. Cependant, cette tendance à la baisse en ce qui concerne les cas et les décès liés au paludisme a marqué un arrêt, voire s’est inversée dans certaines régions, tandis que les investissements internationaux ont stagné. Aujourd’hui, les principales difficultés concernent notamment une résistance accrue aux médicaments et aux insecticides, ce qui fait peser un risque sérieux pour la sécurité sanitaire mondiale.

Le 18 avril, le Royaume-Uni co-organise, aux côtés de la Fondation Gates et des gouvernements du Swaziland et du Rwanda, le Sommet sur le paludisme, en marge de la réunion des chefs de gouvernements du Commonwealth. Le Royaume-Uni soutient l’appel lancé pour que ces mêmes chefs de gouvernements s’engagent à réduire le paludisme de moitié d’ici 2023 au niveau du Commonwealth.

Le Fonds mondial est une organisation du 21e siècle fondée sur le partenariat, conçue pour accélérer la fin des épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme. Créé en 2002, il constitue un partenariat entre des autorités publiques, la société civile, le secteur privé et les personnes touchées par les maladies. Le Fonds mondial collecte et investit près de quatre milliards de dollars US par an à l’appui de programmes dirigés par des spécialistes locaux dans les pays et les communautés qui en ont le plus besoin.