Communiqués de presse

Le Fonds mondial salue le rapport de l’ONUSIDA sur le dépistage du VIH

27 novembre 2018

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme salue un nouveau rapport de l’ONUSIDA qui donne à voir des avancées considérables en matière de dépistage du VIH et de connaissance, par les patients, de leur statut sérologique. Il ressort du rapport « Savoir, c’est pouvoir », publié juste avant la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre, que 75 pour cent des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique en 2017, contre 67 pour cent en 2015.

Peter Sands, le Directeur exécutif du Fonds mondial, a indiqué qu’amener davantage de personnes à se faire dépister pour le VIH constitue une première étape essentielle vers la fin de l’épidémie.  « Pour maîtriser le VIH en tant que menace pour la santé publique, nous devons veiller à ce que chacun connaisse son statut sérologique, afin que les personnes porteuses du virus puissent entamer un traitement et que les autres puissent accéder aux services de prévention », a précisé M. Sands.

Dès lors qu’elles connaissent leur statut sérologique, les personnes sont mieux à même de décider comment se protéger du virus, notamment par l’emploi de préservatifs ou le recours à la PrEP. Le Fonds mondial renouvelle les investissements dans les programmes de prévention du VIH, notamment ceux qui ciblent les jeunes femmes et les filles d’Afrique orientale et australe et les populations­-clés quel que soit l’endroit concerné. Pour que la prévention donne des résultats, le dépistage du VIH est fondamental.

Le Fonds mondial soutient l’accès aux services de dépistage pour les personnes les plus marginalisées et s’attèle à lever les obstacles liés aux droits humains ou autres qui empêchent les gens de se faire dépister.  « Tout part de la connaissance de son statut sérologique », explique M. Sands. « En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, il est formidable de voir que, grâce aux partenaires, jamais autant de personnes n’ont connu leur statut sérologique au VIH. »

Le rapport attire l’attention sur la façon dont les services de dépistage novateurs, comme les services de proximité ou les autotests, peuvent contribuer à accroître le nombre de personnes testées pour le VIH.