Le 23 septembre 2019
NEW YORK – Le Fonds mondial salue l’engagement à intensifier les efforts pour parvenir à la couverture sanitaire universelle d’ici 2030, que les dirigeants mondiaux ont pris aujourd’hui à New York lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la couverture sanitaire universelle. La Déclaration politique « Couverture sanitaire universelle : œuvrer ensemble pour un monde en meilleure santé » met l’accent sur la nécessité de soins de santé inclusifs, accessibles et abordables, l’importance d’un soutien international immédiat et à long terme, ainsi que sur de financements durables de la part des autorités publiques nationales.
« Les discussions menées aujourd’hui ont fait apparaître un très large consensus pour dire que la couverture sanitaire universelle est une valeur commune et que nous devons impérativement faire de l’accès à des soins de santé de qualité pour tous une priorité », a déclaré Peter Sands, le Directeur exécutif du Fonds mondial, qui s’est exprimé lors de cette réunion. « Le Fonds mondial s’engage à collaborer avec les partenaires et les gouvernements afin de garantir que la couverture sanitaire universelle devienne une réalité. »
Afin de s’assurer que les pays et tous les partenaires agissent en matière d’équité et de droit à la santé, le Fonds mondial, le Mécanisme de financement mondial et GAVI, l’Alliance du vaccin, ont lancé un appel aux dirigeants du monde entier pour accorder la priorité aux systèmes de soins de santé primaires en tant que fondement de la couverture sanitaire universelle, atteindre les personnes les moins bien desservies, les plus vulnérables et les plus marginalisées, augmenter la mobilisation des ressources nationales et donner plus d’importance aux investissements en matière de santé.
En collaborant avec des partenaires dans le cadre du Plan d’action mondial pour permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous, piloté par l’OMS, le Fonds mondial soutient la réalisation de la couverture sanitaire universelle en investissant dans des systèmes résistants et pérennes pour la santé, en s’attaquant aux obstacles liés au genre et aux droits humains qui entravent l’accès aux soins de santé pour les plus pauvres et les plus vulnérables, afin que les services de santé soient véritablement « universels », ainsi qu’en soutenant et en favorisant le financement durable des systèmes de santé, notamment par une mobilisation accrue des ressources nationales.
Avec plus d’un milliard de dollars US, le Fonds mondial se place en tête des institutions multilatérales qui accordent des subventions pour le renforcement des systèmes pérennes pour la santé. Il investit dans l’amélioration des chaînes d’approvisionnement, le renforcement des systèmes de données et de leur utilisation, la formation de professionnels de santé qualifiés, le renforcement des ripostes et des systèmes communautaires ou encore la promotion d’une offre de services mieux intégrés et axés sur la personne afin que les patients reçoivent des soins complets tout au long de leur vie.
« Construire des systèmes inclusifs, résistants et pérennes pour la santé est essentiel pour mettre un terme aux épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme, car ces systèmes sont notre meilleure défense contre les nouvelles menaces qui pèsent sur la sécurité sanitaire mondiale, à l’image de la tuberculose multirésistante et d’Ebola. Ces mêmes systèmes de santé fournissent également un éventail de services de santé primaires essentiels, allant de la santé sexuelle et reproductive jusqu’aux maladies chroniques et non transmissibles », explique Peter Sands.
Le Fonds mondial travaille en étroite collaboration avec ses partenaires pour concevoir et mettre en œuvre l’accélérateur de financement durable qui est un élément central du Plan d’action mondial pour permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous, piloté par l’OMS. Il sera ainsi plus facile d’assurer une coordination et une collaboration plus efficaces entre les principaux acteurs mondiaux qui apportent aux pays un soutien pour mobiliser des ressources nationales pour la santé, notamment l’OMS, la Banque mondiale, le Mécanisme de financement mondial et GAVI.
La France accueillera la sixième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial à Lyon, les 9 et 10 octobre 2019. Le Fonds mondial cherche à recueillir au moins 14 milliards de dollars US pour les trois prochaines années, afin d’aider à sauver 16 millions de vies, à réduire de moitié les taux de mortalité liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme et à construire des systèmes de santé plus solides d’ici 2023.