Communiqués de presse

Le Fonds mondial salue la nouvelle contribution des Pays-Bas dans la lutte mondiale contre le COVID-19

01 octobre 2021

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme se réjouit de la décision des Pays-Bas d’octroyer quinze millions d’euros supplémentaires au dispositif de riposte au COVID-19 du Fonds mondial, en plus des douze millions d’euros promis en avril 2021.

Cette nouvelle contribution viendra renforcer les systèmes de santé officiels et communautaires dans les pays à revenu faible et intermédiaire ; elle permettra aussi de protéger les agents de santé en première ligne via des formations et l’achat d’équipements de protection individuelle (EPI), et pourra atténuer les conséquences du COVID-19 sur les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

La contribution fait partie d’un engagement plus vaste de 95 millions d’euros pris par les Pays-Bas envers l’Accélérateur d’accès aux outils contre le COVID-19 (Accélérateur ACT), une coalition novatrice de partenaires mondiaux visant à accélérer la mise au point, la production et la distribution équitable de tests de dépistage, de traitements, d’EPI et de vaccins.

« Les Pays-Bas ont superbement répondu à notre appel visant à mener une riposte mondiale, soutenue et intégrée pour vaincre le COVID-19, s’est félicité le directeur exécutif du Fonds mondial, Peter Sands. Le variant Delta nous montre que les vaccins seuls ne suffiront pas. Nous devons les conjuguer à des mesures pérennes de santé publique et aux meilleurs traitements possible pour continuer à sauver des vies et nous doter de bases plus solides en matière de préparation et de riposte aux pandémies. »

« Les pays pauvres sont les plus durement touchés par la pandémie, souligne Tom de Bruijn, ministre du Commerce extérieur et de la Coopération pour le développement aux Pays-Bas. Même avant le coronavirus, les hôpitaux étaient aux prises avec un manque de ressources et devaient jongler avec d’autres crises sanitaires, telles que l’épidémie de VIH/sida. Les femmes et les filles sont les premières à ne pas avoir accès aux soins de santé essentiels. Ces facteurs favorisent une propagation rapide des maladies infectieuses. C’est pourquoi cette contribution supplémentaire est aussi dans l’intérêt des Pays-Bas. J’exhorte les autres pays à faire de même. C’est seulement en renforçant les systèmes de santé des pays défavorisés que nous pourrons mettre fin à cette pandémie. »

Les Pays-Bas sont le dixième donateur public du Fonds mondial, avec une contribution de 1,03 milliard d’euros à ce jour. Le pays s’est engagé à verser 156 millions d’euros pour 2020-2022 lors de la sixième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, et à octroyer 27 millions d’euros au Fonds mondial dans le cadre du projet de l’Accélérateur ACT.

En septembre 2021, le Fonds mondial avait approuvé 3,6 milliards de dollars US dans plus de 100 pays pour aider ceux-ci à adapter leurs programmes vitaux de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, ainsi que pour leur fournir des tests, des traitements et des fournitures médicales, protéger leurs agents de santé de première ligne et renforcer d’urgence leurs systèmes de santé fragilisés. Ces investissements, conjugués à l’aide financière de donateurs comme les Pays-Bas et aux interventions rapides des communautés et des partenaires de la santé, ont permis d’atténuer l’impact du COVID-19 sur la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et d’accomplir des progrès dans la lutte contre ces trois maladies.