Le Rapport sur les résultats met en lumière les importants progrès que le partenariat du Fonds mondial a accomplis dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme en 2023.
Les résultats que nous avons obtenus l’an dernier s’inscrivent dans la continuité d’une extraordinaire progression : depuis 2002, notre partenariat a réduit de 61 % le taux de mortalité combiné du sida, de la tuberculose et du paludisme. En 2023, nous avons franchi un nouveau jalon dans notre lutte pour mettre fin au VIH, à la tuberculose et au paludisme en tant que menaces pour la santé publique : nous avons mis plus de personnes sous traitement antirétroviral contre le VIH que jamais, nous avons trouvé et soigné plus de personnes atteintes de la tuberculose que jamais, et nous avons distribué un nombre record de moustiquaires pour prévenir le paludisme.
En 2023, nous avons investi des sommes sans précédent dans le renforcement des systèmes de santé et communautaires afin d’atténuer les impacts des crises mondiales sur les programmes de santé que nous finançons. Nous avons joué un rôle essentiel pour aider les pays et les communautés à faire progresser les droits humains et l’égalité des genres en levant les obstacles aux services de santé et en assurant l’accès à des soins vitaux pour les personnes qui en ont le plus besoin.
Les programmes de santé soutenus par le partenariat du Fonds mondial ont sauvé 65 millions de vies depuis sa création en 2002.
La couverture des interventions clés de traitement et de prévention du VIH, de la tuberculose et du paludisme dans les pays où le Fonds mondial investit a nettement augmenté depuis cette date. En 2023, 78 % des personnes vivant avec le VIH étaient sous traitement antirétroviral, contre 22 % en 2010. La couverture du traitement de la tuberculose a atteint 70 % en 2022, contre 45 % en 2010. Le pourcentage de la population ayant accès à une moustiquaire imprégnée d’insecticide de longue durée a atteint 57 % en 2022, contre 30 % en 2010.
En plaçant les personnes et les communautés au cœur de l’ensemble de notre travail, nous continuons d’honorer notre promesse : sauver des vies exposées au VIH, à la tuberculose et au paludisme, et aider les pays à mettre en place des systèmes de santé et communautaires plus solides et plus inclusifs. Nos investissements ont joué un rôle déterminant dans l’augmentation de l’espérance de vie dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En Afrique subsaharienne, des millions de personnes peuvent espérer vivre plus longtemps, et c’est en grande partie grâce aux progrès réalisés dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
Nous mesurons nos progrès au regard des cibles fixées dans les plans mondiaux de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et dans l’Objectif de développement durable n° 3 (ODD 3), Bonne santé et bien-être pour toutes et tous. Nos accomplissements sont le fruit des efforts déployés par le large éventail d’acteurs qui compose le partenariat du Fonds mondial, qui englobe les gouvernements, les organismes multilatéraux, les partenaires bilatéraux, le secteur privé, les groupes de la société civile et les personnes et les communautés touchées par les trois maladies.
Le monde continue de réaliser des avancées remarquables dans la lutte contre le VIH. L’élimination du sida en tant que menace pour la santé publique est à notre portée.
En 2023, le Fonds mondial a continué d’investir massivement dans le traitement du VIH, notamment dans des interventions visant à mettre et à garder sous traitement vital un plus grand nombre de personnes. En 2023, 25 millions de personnes étaient sous traitement antirétroviral vital dans les pays où le Fonds mondial investit, contre 17,5 millions en 2017. En 2023, le Fonds mondial, avec ses partenaires et les fabricants de produits pharmaceutiques génériques, a obtenu une réduction de 25 % du prix du traitement préférentiel de première intention contre le VIH, ce qui a permis aux gouvernements d’investir dans d’autres domaines clés de leurs programmes de lutte contre le VIH, de sauver plus de vies et de réduire le nombre de nouvelles infections.
Nos investissements dans la prévention du VIH ont été concentrés sur l’amélioration de l’accès aux interventions qui ont le plus d’impact sur la réduction des nouvelles infections à VIH. Dans les pays où nous investissons, 17,9 millions de personnes ont été touchées par des services de prévention du VIH, dont 8 millions de membres de populations clés et 8,5 millions de jeunes. Nous avons continué d’aider les pays à s’attaquer aux facteurs sociétaux et structurels qui alimentent l’épidémie de VIH, à promouvoir et protéger les droits humains et à combattre d’autres inégalités qui prédisposent les personnes au virus.
Personnes vivant avec le VIH connaissant leur statut sérologique
Personnes vivant avec le VIH sous antirétroviraux
Personnes vivant avec le VIH ayant une charge virale indétectable
Couverture de la prévention de la transmission de la mère à l’enfant
Les investissements du Fonds mondial stimulent les progrès de la lutte contre le VIH et contribuent également à la mise en place de systèmes de santé et communautaires solides, équitables et résilients. En 2023, les investissements dans la formation des agentes et agents de santé, l’amélioration des infrastructures de laboratoire et l’intégration des services de lutte contre le VIH dans les systèmes de santé au sens large ont accéléré les ripostes nationales au VIH tout en soutenant les progrès de la lutte contre d’autres maladies et en renforçant la préparation aux pandémies.
Mais la lutte n’est pas terminée. En 2023, 39,9 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde, 1,3 million ont contracté le virus et 630 000 sont décédées de causes liées au sida. Nous devons intensifier considérablement les efforts et les ressources pour que le monde puisse réaliser la cible de l’ODD 3 visant à mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030.
L’inégalité entre les genres est reconnue depuis longtemps comme étant un facteur qui contribue largement à l’épidémie de VIH. Les adolescentes et les jeunes femmes (âgées de 15 à 24 ans) continuent d’être touchées de manière disproportionnée. Des investissements du Fonds mondial dans 13 pays prioritaires ont conduit à une réduction du taux d’incidence du VIH de 69 % chez les adolescentes et les jeunes femmes depuis 2010. En 2023, 2,6 millions d’adolescentes et de jeunes femmes ont bénéficié de programmes de prévention du VIH dans ces pays prioritaires. Le Fonds mondial a également investi dans des programmes de traitement et de prévention visant les adolescents et les hommes, comme la circoncision masculine médicale volontaire et des initiatives abordant les normes culturelles et sociales néfastes qui favorisent la transmission du VIH.
Dans les pays où le Fonds mondial investit, le nombre de décès liés au sida a diminué de 73 % et le nombre de nouvelles infections à VIH de 61 % depuis 2002, année de création du Fonds mondial. En l’absence de mesures de prévention et de traitement du VIH et de médicaments antirétroviraux, le nombre de décès aurait augmenté de 115 % et le nombre de nouvelles infections à VIH de 119 % au cours de la même période. À travers le monde, des progrès remarquables ont été réalisés dans la riposte au VIH. Nous travaillerons ensemble pour mener la lutte à son terme d’ici 2030.
Tendances des décès liés au sida
Tendances des nouvelles infections à VIH
En date de juin 2024, le Fonds mondial assurait 28 % du financement international des programmes de lutte contre le VIH et avait investi 26,6 milliards de dollars US dans des programmes de prévention et de traitement du VIH et du sida, en plus de 5,5 milliards de dollars US dans des programmes conjoints de lutte contre la tuberculose et le VIH. Les investissements du Fonds mondial pour combattre le VIH stimulent les progrès contre la maladie et contribuent également à la mise en place de systèmes de santé et communautaires solides, équitables et résilients.
Aujourd’hui, nous possédons les connaissances et les outils nécessaires pour prévenir toutes les nouvelles infections à VIH et éviter tous les décès liés au sida. Les avancées réalisées dans la lutte contre le VIH en 2023 s’appuient sur plus de vingt ans d’accélération et de progrès. Le partenariat du Fonds mondial est maintenant déterminé à mener la lutte contre le VIH et le sida à son terme d’ici 2030.
Mettre fin au sida comme menace pour la santé publique est possible, plus que jamais. L’Eswatini, par exemple, a atteint les cibles 95-95-95 (95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 95 % de ces personnes suivent un traitement antirétroviral vital et 95 % des personnes traitées ont une charge virale indétectable). Les clés de ce succès sont l’engagement ferme du gouvernement et le rôle important joué par les communautés.
Décès liés au sida : progrès vers la cible de l’ONUSIDA
Nouvelles infections à VIH : progrès vers la cible de l’ONUSIDA
En 2023, les programmes de lutte contre la tuberculose se sont entièrement rétablis des impacts du COVID-19.
La reprise et l’accélération notables du dépistage et des tests que nous avons observées à partir de 2022 se sont maintenues, et les efforts pour repérer les personnes non diagnostiquées se sont accélérés. Si l’on ajoute à ce bilan le déploiement élargi d’innovations et d’outils plus efficaces, le renforcement des engagements aux niveaux national et international et les progrès du développement de diagnostics, de médicaments et de vaccins, tout porte à croire que la lutte contre la maladie évolue dans une direction prometteuse et positive.
Couverture du traitement contre la tuberculose
Taux de réussite du traitement contre la tuberculose (toutes formes de tuberculose)
Taux de réussite du traitement contre la tuberculose multirésistante
Patients atteints de la tuberculose étant séropositifs et sous antirétroviraux
Malheureusement, les inégalités nourrissent toujours l’épidémie. Encore aujourd’hui, des millions de personnes vivent avec la tuberculose et en meurent sans jamais avoir reçu de diagnostic. Selon les estimations, la maladie a tué 1,3 million de personnes en 2022.
En 2023, le partenariat du Fonds mondial a continué d’aider les pays à mettre en œuvre des interventions de lutte contre la tuberculose équitables, centrées sur la personne et d’un bon rapport coût-efficacité ; de donner la priorité à la détection et au traitement des personnes atteintes de la tuberculose, y compris pharmacorésistante, qui « manquent à l’appel » ; de soutenir le déploiement de meilleurs schémas thérapeutiques ; d’accroître la disponibilité d’un dépistage et de diagnostics de qualité, accessibles et centrés sur la personne ; de combattre les facteurs structurels associés à la tuberculose et de lever les obstacles aux services de lutte contre cette maladie, notamment les problèmes liés aux droits humains et au genre.
Dans les pays où le Fonds mondial investit, le nombre de décès imputables à la tuberculose (exclusion faite des personnes vivant avec le VIH) a diminué de 36 % entre 2002 et 2022, et le nombre de nouveaux cas de tuberculose (toutes formes confondues) a diminué de 1 %. En l’absence de mesures de lutte contre la tuberculose, le nombre de décès aurait augmenté de 129 % et le nombre de cas de 38 % au cours de la même période.
Tendances des décès imputables à la tuberculose (exclusion faite des personnes séropositives)
Tendances des nouveaux cas de tuberculose (toutes formes)
En date de juin 2024, le Fonds mondial assurait 76 % du financement international des programmes de lutte contre la tuberculose et avait investi 9,9 milliards de dollars US dans des programmes de prévention et de traitement de la tuberculose, en plus de 1,9 milliard de dollars US dans des programmes conjoints de lutte contre la tuberculose et le VIH. Nos investissements dans les programmes de lutte contre la tuberculose à l’échelle mondiale renforcent les systèmes de santé et communautaires, les rendant plus résistants, plus pérennes et plus inclusifs.
Pour mettre fin à la tuberculose en tant que menace pour la santé publique, nous devons continuer de nous employer sans relâche à combler les lacunes qui persistent dans la prévention, le traitement et la prise en charge de la maladie.
En 2023, les programmes de lutte contre la tuberculose des pays où le Fonds mondial investit avaient pleinement surmonté les perturbations liées au COVID-19. Nous avons détecté un plus grand nombre de personnes atteintes de la tuberculose que jamais : 7,1 millions de personnes ont été mises sous traitement.
Les efforts des pays sont au cœur de ces progrès. L’Inde, le pays le plus lourdement touché par la tuberculose, a traité 2,4 millions de personnes1 en 2023, contre 1,7 million six ans auparavant seulement. L’Indonésie a fait passer le nombre de personnes traitées pour la tuberculose de 339 000 en 2021 à 783 000 en 2023, grâce à sa ferme volonté à investir des ressources nationales dans son programme de lutte contre la maladie.
Malgré ces progrès, nous ne sommes pas encore revenus sur la voie de l’élimination de la tuberculose en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. Pour y arriver, nous devons en faire plus. Une riposte globale à la tuberculose aujourd’hui contribue activement à bâtir un monde plus sûr, en meilleure santé et plus équitable demain.
[1] https://www.who.int/teams/global-tuberculosis-programme/data#prov_notifications
Décès imputables à la tuberculose : progression vers la cible de l’OMS*
Taux d’incidence de la tuberculose : progression vers la cible de l’OMS
Le paludisme représente toujours un immense défi pour la santé mondiale. Les conflits, le changement climatique et la résistance croissante aux insecticides mettent en péril les avancées importantes que le partenariat du Fonds mondial a obtenues en combattant cette maladie ces vingt dernières années. Mais grâce à des investissements visant à renforcer les systèmes de santé et à accélérer le déploiement ciblé d’outils innovants et de méthodes de prévention, de dépistage et de traitement fiables, le partenariat du Fonds mondial riposte.
Population couverte par la distribution de moustiquaires
Utilisation des moustiquaires dans la population
Cas suspectés de paludisme dépistés
En 2023, les programmes de lutte contre le paludisme soutenus par le Fonds mondial ont accordé une attention particulière aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes, les groupes les plus vulnérables au paludisme grave. En 2023, 44,6 millions d’enfants ont reçu un traitement de chimioprévention du paludisme saisonnier et 15,5 millions de femmes enceintes ont reçu un traitement préventif contre le paludisme dans les pays où nous investissons. Enregistrant un rétablissement complet des perturbations liées au COVID-19, notre partenariat a étendu l’accès à de puissants outils de prévention et de traitement du paludisme, y compris les moustiquaires imprégnées d’insecticide à double principe actif, la chimioprévention du paludisme saisonnier pour les enfants fortement exposés à la maladie, le traitement préventif intermittent du paludisme pour les femmes enceintes, la pulvérisation intradomiciliaire d’insecticide à effet rémanent et les médicaments antipaludiques.
Depuis 2010, les pays les plus fortement touchés par le paludisme ont enregistré de fortes diminutions du nombre de décès et sont parvenus à abaisser leur taux d’incidence. Dans les pays où le Fonds mondial investit, le nombre de décès imputables au paludisme a diminué de 28 % entre 2002 et 2022. En l’absence de mesures de lutte contre le paludisme, le nombre de décès aurait augmenté de 90 % et le nombre de cas de 79 % au cours de la même période. Le taux d’incidence du paludisme a baissé de 29 % depuis 2002.
Tendances des décès imputables au paludisme
Tendances des cas de paludisme
En date de juin 2024, le Fonds mondial assurait 62 % du financement international des programmes de lutte contre le paludisme et avait investi plus de 19,1 milliards de dollars US dans des programmes de lutte contre la maladie.Les investissements du Fonds mondial dans la lutte contre le paludisme contribuent de manière importante au renforcement des systèmes de santé et communautaires, les rendant plus résistants, plus pérennes et plus inclusifs.
Comme l’a prouvé Cabo Verde – certifié exempt de paludisme en 2024 – la cible de l’élimination du paludisme est à notre portée. Nous devons toutefois redoubler d’efforts pour regagner le terrain perdu et faire en sorte que des crises, comme les conflits et le changement climatique, ne viennent pas saboter des progrès durement acquis.
Le paludisme représente toujours un immense défi pour la santé mondiale, et nous ne sommes pas sur une trajectoire qui conduira à l’élimination de la maladie en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. Il est impératif de rétablir cette trajectoire pour protéger les acquis et mettre fin à cette maladie une fois pour toutes. Nous orchestrons la riposte, avec des investissements visant à accélérer le déploiement d’outils innovants, à intensifier les interventions et à renforcer les composants critiques des systèmes de santé, comme la surveillance des maladies, les agentes et agents de santé communautaires et la logistique jusqu’au dernier kilomètre.
Taux de mortalité du paludisme : progrès vers la cible de l’OMS
Taux d’incidence du paludisme : progrès vers la cible de l’OMS
Nous avons consenti des investissements sans précédent dans l’établissement de systèmes de santé et communautaires plus solides pour soutenir les interventions visant à combattre les trois maladies, accélérer la mise en place de la couverture sanitaire universelle et renforcer la préparation aux menaces futures, notamment aux pandémies, à la résistance aux antimicrobiens et au changement climatique. Nos investissements soutiennent les structures de soins de santé primaires, les laboratoires, les chaînes d’approvisionnement, la fourniture d’oxygène et les agentes et agents de santé communautaires. En 2023, nous avons investi 1,8 milliard de dollars US2 dans les systèmes de santé et communautaires.
En tant que principale organisation multilatérale subventionnaire du renforcement des systèmes de santé, nous aidons les pays à mettre en place des systèmes de prestation de soins plus efficaces et plus résistants, y compris des systèmes communautaires au service des personnes les plus pauvres et les plus marginalisées. Nous investissons pour renforcer les chaînes de valeur des produits de santé, augmenter la capacité d’approvisionnement et faire baisser le prix des produits de santé au travers de l’orientation des marchés. En 2023, nous avons investi 142,4 millions de dollars US dans l’expansion et le renforcement des capacités de laboratoire et de diagnostic ; 98,6 millions de dollars US dans des systèmes de surveillance pour renforcer les capacités de détection précoce et de déclaration de tous les dangers ; et, entre 2021 et 2025, nous investissons environ 564 millions de dollars US pour élargir l’accès vital à l’oxygène médical. Le Fonds mondial a investi plus de 1,5 milliard de dollars US en faveur des agentes et agents de santé communautaires depuis 2020, et investira 900 millions de dollars US de plus au cours des trois prochaines années.
Face aux crises et aux circonstances difficiles, nous avons démontré notre utilité à maintes reprises en aidant les pays à s’adapter aux chocs pour assurer des progrès durables contre les trois maladies et améliorer les résultats globaux en matière de santé.
En 2023, le changement climatique, des conflits et des attaques contre les droits humains, l’égalité des genres et la société civile ont causé d’énormes souffrances humaines et accentué les inégalités au sein des pays et entre les pays. Ces crises ont des conséquences et des dynamiques différentes selon les régions et les pays, mais invariablement, elles rendent les personnes les plus pauvres et marginalisées encore plus vulnérables aux maladies infectieuses mortelles.
Depuis 2002, le Fonds mondial a décaissé plus de 22 milliards de dollars US à l’appui de services essentiels de prévention et de traitement du VIH, de la tuberculose et du paludisme et du renforcement des systèmes de santé et communautaires dans des régions ou des pays minés par des flambées épidémiques, des catastrophes naturelles, des conflits armés, des troubles civils, une gouvernance fragile, des crises liées au changement climatique ou des déplacements massifs de population.
Pour mettre fin au VIH, à la tuberculose et au paludisme en tant que menaces pour la santé publique et pour faire face aux périls émergents qui pèsent sur la sécurité sanitaire mondiale, nous devons fournir des services de prévention et de traitement aux personnes les plus vulnérables, où qu’elles soient.
Le Fonds mondial exhorte la communauté internationale à investir dans la lutte contre les maladies infectieuses les plus meurtrières et à s’opposer aux injustices qui les font perdurer. Depuis sa création en 2002, le Fonds mondial a décaissé plus de 65,4 milliards de dollars US pour appuyer des programmes dirigés par des experts locaux dans plus de 100 pays. En 2023, nous avons investi 5 milliards de dollars US3 pour lutter contre les maladies infectieuses mortelles et renforcer les systèmes de santé et communautaires. Il s’agit d’un investissement record pour le Fonds mondial, pour la troisième année consécutive.
Le Rapport 2024 sur les résultats du Fonds mondial présente certains des résultats programmatiques (p. ex. les personnes sous traitement antirétroviral, les personnes traitées pour la tuberculose, les moustiquaires distribuées) obtenus par les programmes soutenus en 2023. Ces programmes communiquent systématiquement leurs résultats au Fonds mondial. Les données collectées par nos partenaires techniques sont également utilisées pour le recoupement et la triangulation, ainsi que pour fournir des données nationales pour des services sélectionnés, afin de s’aligner sur l’approche du partenariat du Fonds mondial en matière de communication des résultats. Pour mesurer son impact, le Fonds mondial utilise aussi les estimations officielles de la charge de morbidité et de l’impact réalisées et publiées par ses partenaires techniques, dont l’Organisation mondiale de la Santé et l’ONUSIDA.
[2] Comprend les investissements directs dans les systèmes résistants et pérennes pour la santé (SRPS) et les contributions aux SRPS au moyen d’investissements dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
[3] Si l’on inclut les décaissements de l’initiative stratégique, ce chiffre s’élève à 5,1 milliards de dollars US.