
Ammar Mohammad Abu-Adel s’est mis à fumer dans sa jeunesse, en Syrie, et quand il a été pris d’une mauvaise toux, il n’a pas trouvé cela étonnant. En revanche, quand il a perdu l’appétit – et 10 kilos –, il est allé consulter un médecin qui lui a diagnostiqué une tuberculose. Il a craint le pire, car la maladie avait coûté la vie à un de ses voisins. Il a veillé à bien prendre son traitement et il lui a fallu deux ans pour guérir. Survivre a fait de lui un militant. Il travaille désormais comme bénévole pour l’Organisation internationale pour les migrations au camp de réfugiés de Za’atari, en Jordanie, dont la densité de population expose les gens qui y vivent à la tuberculose. Il oriente les autres vers un traitement antituberculeux et aide à expliquer la gravité de la maladie. « Chaque personne que je peux aider rend mon expérience moins douloureuse », explique Ammar.
Ammar rend régulièrement visite aux patients tuberculeux, chez eux, au camp de réfugié de Za’atari, en Jordanie. Photo: The Global Fund / Vincent Becker