En Afrique subsaharienne, les enfants de moins de 5 ans comptent pour plus de 80 % des victimes du paludisme. Les moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée et la chimioprévention du paludisme saisonnier sont les moyens les plus efficaces de protéger les enfants du paludisme. Au Niger, la résistance croissante aux insecticides imprégnant les moustiquaires, la variabilité régionale de la transmission saisonnière et le climat d’insécurité rendent la lutte contre le paludisme encore plus complexe.
Pour relever ces défis, le Fonds mondial investit, en partenariat avec le gouvernement du Niger, Catholic Relief Services, l’Initiative du Président des États-Unis contre le paludisme, l’OMS et d’autres organisations, dans un ensemble d’interventions qui, jusqu’à présent, connaissent du succès.
Forts de nouvelles données sur la résistance aux insecticides à travers le pays et équipés de nouvelles moustiquaires imprégnées d’une combinaison d’insecticides, le Fonds mondial et ses partenaires ajustent sans cesse la distribution des moustiquaires pour garder une longueur d’avance sur le parasite à l’origine du paludisme au fur et à mesure que ce dernier s’adapte. La distribution de ces nouvelles moustiquaires – conçues pour combattre la résistance aux insecticides – par des canaux multiples est la clé pour garantir aux familles, et surtout aux enfants, une protection issue des dernières innovations.
Le Niger compte parmi les quelques pays d’Afrique de l’Ouest et du centre qui connaissent une saison de transmission du paludisme à l’échelle de leur territoire. Au pic de la saison du paludisme, les enfants de moins de 5 ans sont exposés à un risque accru de contracter la maladie. Les investissements du Fonds mondial et de ses partenaires contribuent chaque année à fournir à plus de 4 millions d’enfants de moins de 5 ans des traitements de prophylaxie de prévention du paludisme saisonnier.