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Un nouveau rapport met en lumière les progrès réalisés par les pays lusophones dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme au cours des 20 dernières années

11 octobre 2022

Novo relatório destaca o progresso dos países de língua portuguesa contra o VIH, a TB e a malária nos últimos 20 anos
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Lusophone Countries
Regional Impact Report
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Un nouveau rapporttélécharger en English | Português ] du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme met en lumière l'impact des programmes soutenus par le partenariat pour lutter contre les trois maladies au cours des 20 dernières années dans six pays lusophones : l’Angola, Cabo Verde, la Guinée-Bissau, le Mozambique, Sao Tomé-et-Principe et le Timor-Leste.1

En ce qui concerne le paludisme, plus de 112 millions de personnes porteuses de la maladie ont été traitées depuis 2002, et près de 20 millions de foyers ont été couverts par la pulvérisation intradomiciliaire d’insecticide à effet rémanent dans les six pays. Au Mozambique, par exemple, les investissements dans la prévention du paludisme ont entraîné une diminution de 87 % des décès imputables à la maladie entre 2007 et 2019.

Les programmes soutenus par le Fonds mondial ont également fait reculer le VIH et la tuberculose. À Sao Tomé-et-Principe, en 2020, 100 % des patients infectés par le VIH et la tuberculose ont été mis sous traitement antirétroviral, et le traitement préventif de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH a augmenté de 8,7 % en 2018 à 30 % en 2019. Cabo Verde est un chef de file dans l'élimination de la transmission verticale du VIH – lorsque le virus passe de la mère à l’enfant pendant la grossesse – et il est le seul pays en Afrique de l'Ouest et du Centre à être sur le point d'atteindre cet objectif.

Dans l’ensemble, les investissements du Fonds mondial dans ces six pays lusophones ont sauvé plus de 2 millions de vies depuis 2002. En 2021, nos programmes dans ces pays ont permis de mettre plus de 1,8 million de personnes sous traitement antirétroviral pour le VIH, de traiter près de 160 000 personnes porteuses de la tuberculose et de distribuer plus de 2 millions de moustiquaires pour prévenir le paludisme.

Les pays lusophones ont été de fervents défenseurs de l’augmentation des ressources allouées à la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Leur engagement soutenu, conjugué à des partenariats stratégiques et à l’augmentation des financements nationaux, a abouti sur ces résultats porteurs de changements.

Le Portugal, un donateur de longue date du Fonds mondial, a également joué un rôle clé dans la réduction de la charge de morbidité des épidémies qui ont retardé le développement de ces pays au cours des 20 dernières années, avec une contribution totale de 17,2 millions de dollars US au Fonds mondial, y compris une contribution public-privé de 126 250 euros au dispositif de riposte au COVID-19 du Fonds mondial.

En septembre 2022, à l’occasion de la septième Conférence de reconstitution des ressources, le Portugal a réaffirmé son rôle de leader dans le domaine de la santé mondiale en s’engageant fermement à contribuer à mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme et à sauver des millions de vies dans le monde. Le Portugal s’est engagé à verser 1,5 million d’euros pour soutenir les programmes du Fonds mondial au cours des trois prochaines années – une augmentation de 50 % par rapport à sa promesse de don pour la période 2020-2022.

En plus de sa contribution financière, le Portugal s'est associé au Fonds mondial pour fournir une assistance technique dans les pays lusophones où il y a une importante pénurie d’experts de la santé de langue portugaise.

Au total, grâce au soutien du Portugal et des autres donateurs, le partenariat du Fonds mondial a sauvé 50 millions de vies et réduit de plus de moitié le taux de mortalité combiné du sida, de la tuberculose et du paludisme au cours des 20 dernières années.

[1] Le Brésil et la Guinée équatoriale ont cessé de recevoir des subventions du Fonds mondial en 2011. Entre 2002 et 2011, le Fonds mondial a investi 38,67 millions de dollars US au Brésil et 29,9 millions de dollars US en Guinée équatoriale.