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Au Pakistan, le changement climatique est synonyme de paludisme

Subir les contrecoups d’une catastrophe naturelle n’empêche pas Fazila de s’occuper de sa communauté. Après avoir perdu sa maison et tout ce qu’elle possédait dans les inondations sans précédent qui ont frappé en 2022 la province de Sindh, au Pakistan, Fazila, une sage-femme de 25 ans, a commencé à travailler dans une clinique mobile déployée par l’hôpital Indus et le Health Network. Grâce au soutien du Fonds mondial, ces cliniques mobiles fournissent des soins de santé essentiels aux communautés qui ne se sont pas encore remises de la catastrophe sans précédent survenue l’été dernier, que l’on attribue au changement climatique.

Fazila teste et traite des personnes pour le paludisme. Le nombre de cas a explosé depuis que les inondations ont laissé derrière elles des eaux stagnantes, le milieu de reproduction privilégié des moustiques qui transmettent la maladie. En collaboration avec les gouvernements et des partenaires, le Fonds mondial riposte au paludisme et lance un appel pour des investissements accrus qui permettront de mieux protéger les gens des conséquences mortelles du réchauffement climatique.