La lutte contre le paludisme est l’une des plus grandes réussites de l’humanité en matière de santé publique, avec un taux de mortalité annuel imputable à la maladie ayant chuté de près de la moitié au cours des deux dernières décennies.
Pourtant, on observe actuellement une recrudescence des cas de paludisme et des décès imputables à la maladie. Aujourd’hui, le paludisme tue un enfant chaque minute.
Les financements stagnent, la résistance aux médicaments et aux insecticides progresse, et le COVID-19 nous a fait dévier encore davantage de notre trajectoire, entraînant un risque de résurgence de la maladie et menaçant les gains durement acquis.
Nous ne pouvons pas laisser la situation se détériorer ainsi. Cette année, le monde a l’occasion de lutter pour ce qui compte et d’investir davantage pour protéger les gains durement acquis et se remettre sur la voie de la réduction des cas de paludisme et des décès imputables à la maladie.
Durant toute son existence, Krayé Agenor a vécu sous la menace du paludisme et de ses conséquences néfastes. Le souvenir du décès de deux de ses tantes, alors qu’il était encore un jeune enfant, reste gravé dans sa mémoire. À l’époque, les habitants de Ménékré, son village en Côte d’Ivoire, connaissaient mal l’origine de la maladie.
En Afrique subsaharienne, les enfants de moins de 5 ans comptent pour plus de 80 % des victimes du paludisme. Les moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée et la chimioprévention du paludisme saisonnier sont les moyens les plus efficaces de protéger les enfants du paludisme
Nhin Kpă, agent de santé communautaire depuis 2019, fournit des services de santé essentiels aux personnes vivant dans une région reculée du Vietnam à haut risque de paludisme.
Le Salvador est devenu le premier pays d’Amérique centrale à être certifié exempt de paludisme. Cet extraordinaire accomplissement est l’aboutissement de plus de 50 années de détermination, de travail acharné et de participation communautaire.