La tuberculose est l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières à l’échelle mondiale. En 2021, la tuberculose a fait 1,6 million de victimes. La maladie a également été la première cause de mortalité des personnes vivant avec le VIH.
C’est inacceptable.
Nous disposons des outils et des connaissances nécessaires pour mettre fin à la tuberculose, une maladie qu’il est possible de prévenir, de traiter et de guérir. Mais seulement si nous reconnaissons que la superposition des crises – changement climatique, guerre et inégalités croissantes au sein des pays et entre les pays – amène de plus en plus de personnes à souffrir et à mourir de la tuberculose.
La communauté internationale doit agir maintenant pour enfin vaincre cette maladie dont des millions de personnes continuent de souffrir et de mourir chaque année.
One of the best ways to prepare for future pandemics is to turbocharge the fight against tuberculosis and stop considering it the “pandemic of the poor”, writes Dr. Eliud Wandwalo, head of TB at the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria, on the occasion of International Tuberculosis Day.
Yulia est travailleuse de proximité dans la lutte contre la tuberculose à Kharkiv, aux côtés de 100% Life, plus grande organisation de la société civile pour les patients dans le pays et partenaire du Fonds mondial. Elle a pour rôle de fournir des services de santé communautaires afin de prévenir et diagnostiquer la tuberculose, et de traiter les personnes qui en sont atteintes. Yulia est également la mère de la petite Yaroslava, âgée de six ans.
Avec plus de 1,5 million de décès chaque année, la tuberculose reste l’une des maladies infectieuses les plus mortelles. Ce constat est d’autant plus terrible qu’il existe des moyens de prévenir la tuberculose, de la soigner et d’en guérir.
TB will likely kill more people in low- and middle- income countries in 2023 than COVID-19. Yet it attracts a tiny fraction of the political attention and financial resources we’ve deployed against the new virus.
When Meirinda (Mei) Sebayang was diagnosed with multidrug-resistant tuberculosis (TB) in 2006, she spent five months in near-complete isolation, on the second floor of her family home in Bandung, Indonesia. Treating multidrug-resistant TB is brutal.
Malgré les tirs d’obus et les bombardements constants des sept derniers mois, Yulia Malyk a continué d’œuvrer comme travailleuse sociale à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine. « Nous sommes constamment sur nos gardes ici, dit-elle. À l’instant où je sors, je cherche immédiatement autour de moi des endroits où m’abriter en cas de tirs d’obus. Nous n’étions pas préparés. Personne ne peut être préparé à ça. »
Quelques mois après la fin des combats dans la région de Tchernihiv, Zhanna Karpenko sursaute pendant un orage d’été. « C’est le tonnerre ou un bombardement ? » s’inquiète-t-elle. Zhanna Karpenko est la directrice médicale d’un hôpital de Tchernihiv où l’on effectue le diagnostic et le traitement de la tuberculose. Avant la guerre, l’établissement abritait un dispensaire qui accueillait les patients gravement atteints de la tuberculose devant être hospitalisés, ainsi que les personnes suivant un traitement contre la tuberculose vivant dans la communauté. Il comprenait également l’un des laboratoires médicaux les plus avancés d’Ukraine.