Communiqués de presse

Le Luxembourg revoit à la hausse sa contribution au Fonds mondial

29 septembre 2014

NEW YORK – Le Luxembourg renforce son engagement financier en faveur du Fonds mondial pour 2014, ce qui permet dans la foulée de débloquer des contributions supplémentaires de la part des États-Unis et du Royaume-Uni.

Présent à New York ce samedi, le Premier Ministre luxembourgeois, M. Xavier Bettel, a annoncé à l’occasion du Global Citizen Festival que son pays augmentait de 500 000 euros sa précédente promesse de don pour 2014, qui s’élevait à 2,5 millions d’euros. De leur côté, les États-Unis et le Royaume-Uni avaient tous deux formulé les modalités de leur propre contribution au Fonds mondial de manière à avoir une incidence maximale sur les dons des autres pays.

Pour Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial, « la population luxembourgeoise a, une fois de plus, apporté le preuve de sa générosité exceptionnelle et de son engagement en faveur de la mission du Fonds mondial de travailler avec ses partenaires pour mettre fin aux épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme. Il est scientifiquement établi que nous disposons du savoir-faire requis pour maîtriser ces trois maladies, pour autant que nous investissions massivement. »

MM. Bettel et Dybul ont signé cette semaine, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, un accord officialisant la contribution supplémentaire du Luxembourg.

Le Luxembourg est, par habitant, le quatrième bailleur de fonds le plus généreux du Fonds mondial, après la Norvège, la Suède et la France, avec une contribution qui représente un investissement de 5,6 euros par personne. Peuplé d’à peine un demi-million de personnes, le Luxembourg alloue plus d’un pour cent de son produit national brut à l’aide au développement, ce qui le range parmi les donateurs les plus généreux de la planète.

Le Luxembourg a fait sien l’objectif général de garantir une couverture universelle en soins de santé, ce qui passe par un renforcement des systèmes de santé, la lutte contre les maladies transmissibles comme le VIH, la tuberculose et le paludisme, ainsi que le centrage des actions sur la santé des femmes et des enfants.