Communiqués de presse

Engagement ferme des États-Unis en faveur de la santé internationale

09 février 2016

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme s’est déclaré extrêmement reconnaissant de la demande faite par le Président Barack Obama de lui allouer un montant de 1,35 milliard de dollars US dans la proposition de budget pour 2017. Pour le Fonds mondial, il s’agit là de la preuve d’un engagement exceptionnel en faveur de la santé internationale.

« C’est un privilège pour nous de pouvoir compter les États-Unis parmi nos partenaires dans le combat mené pour en finir avec les épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme », a déclaré Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Les États-Unis affichent un sens particulièrement prononcé des responsabilités et continuent de rallier à leurs côtés d’autres pays et d’autres partenaires dans le monde entier pour atteindre nos objectifs communs. »

Les États-Unis sont le principal appui du Fonds mondial, dont ils apportent près d’un tiers du financement global tout en liant ce soutien aux autres efforts qu’ils déploient dans le domaine de la santé internationale. Ainsi, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) mène des actions novatrices, à l’image du lancement de DREAMS, un partenariat ambitieux visant à faire reculer les infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes dans 10 pays d’Afrique. De plus, le Fonds mondial collabore étroitement aussi avec l’Initiative présidentielle pour lutter contre le paludisme et avec USAID sur les questions liées à la tuberculose, afin de tirer parti des actions communes et de les étendre.

M. Dybul a, de surcroît, remercié les États-Unis pour leur engagement à soutenir le prochain cycle de reconstitution des ressources du Fonds mondial. Tous les trois ans, l’organisation sollicite en effet un appui financier pour sa mission, ce qu’elle fera en 2016 avec le lancement du prochain cycle qui débutera en 2017. Le Président Obama a accueilli le lancement du précédent cycle de reconstitution des ressources du Fonds mondial lors d’une réunion qui s’est tenue en décembre 2013 à Washington.

En décembre 2015, le Fonds mondial a publié un document exposant les raisons pour lesquelles il cherchait à obtenir 13 milliards de dollars US pour les trois prochaines années, l’objectif à terme étant d’en finir avec le VIH, la tuberculose et le paludisme d’ici 2030.

Un investissement de 13 milliards de dollars US sur trois ans, à partir de 2017, pourrait sauver jusqu’à huit millions de vies, prévenir jusqu’à 300 millions d’infections et de nouveaux cas de VIH, de tuberculose et de paludisme, et jeter les fondements d’une croissance économique susceptible d’atteindre les 290 milliards de dollars US dans les prochaines années.

Les États-Unis sont en outre un acteur majeur de la prise de décisions et de la gouvernance du Fonds mondial et se sont vigoureusement prononcés en faveur d’une prise en compte spécifique des problèmes que rencontrent les femmes et les filles, ainsi que d’une attention particulière aux populations-clés touchées par le VIH, la tuberculose et le paludisme au travers d’efforts conjoints menés par les autorités publiques, les communautés les plus touchées, la société civile, les partenaires techniques et le secteur privé.

La demande de budget présentée par le Président Obama pour le Fonds mondial a fait l’objet d’une annonce aujourd’hui à Washington et montre l’exemple d’un engagement sans faille pour venir à bout de ces trois épidémies.