Communiqués de presse

Le Luxembourg augmente sa promesse de don de 30 % pour la septième reconstitution des ressources du Fonds mondial

31 mai 2022

LUXEMBOURG – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme se réjouit de l’annonce faite aujourd’hui par le Luxembourg d’une promesse de don de 11,7 millions d’euros pour la prochaine période de trois ans, soit une augmentation de 30 % des contributions du Luxembourg au Fonds mondial par rapport au précédent cycle de reconstitution des ressources. Cette augmentation de 30 %, en accord avec l’argumentaire d’investissement du Fonds mondial, représente un effort concerté pour se remettre sur la voie de l’élimination du VIH, de la tuberculose et du paludisme en tant que menaces pour la santé publique d’ici à 2030 et atténuer les effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19 au cours des deux dernières années.

La septième reconstitution des ressources du Fonds mondial vise à recueillir au moins 18 milliards de dollars US pour financer le prochain cycle de subventions de trois ans de l’organisation. Le Fonds mondial estime qu’un financement à hauteur de 18 milliards de dollars US permettrait de sauver 20 millions de vies, d’abaisser la mortalité du VIH, de la tuberculose et du paludisme de 64 % et de renforcer les systèmes de santé et communautaires pour mieux se préparer aux pandémies.

La nouvelle contribution du Luxembourg s’inscrit dans le cadre du soutien conjoint de l'Équipe Europe. Grands donateurs du Fonds mondial, l’Union européenne et ses États membres, réunis sous la bannière de l’Équipe Europe, procurent à l’organisation entre 40 % et 50 % de son budget.

« Le Luxembourg a la ferme résolution d’anticiper la fin du VIH, de la tuberculose et du paludisme et d’assurer des soins de santé abordables et de qualité pour toutes et tous, a déclaré Franz Fayot, ministre de la Coopération au développement et des Affaires humanitaires au Luxembourg. Notre contribution renouvelée au Fonds mondial aidera à éliminer les obstacles à la santé liés aux droits humains et au genre afin de garantir l’accès aux services de protection, de prévention et de traitement des plus vulnérables à travers le monde, notamment les femmes et les jeunes filles et les communautés marginalisées. »

« Une fois encore, le Luxembourg fait œuvre de véritable chef de file dans le domaine de la santé mondiale, a déclaré Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. Grâce au soutien indéfectible de partenaires comme le Luxembourg, nous avons prouvé que nous pouvions faire reculer le VIH, la tuberculose et le paludisme. Nous appelons les autres donateurs à suivre l’exemple du Luxembourg en augmentant leur engagement dans l’effort visant à se remettre sur la voie de la lutte contre les trois maladies et à renforcer les systèmes de santé et communautaires. »

Le Luxembourg soutient le Fonds mondial depuis sa créationtélécharger en English | Français ] , il y a 20 ans. Avec des contributions s’élevant à plus de 53 millions d’euros à ce jour, il se classe parmi les premiers donateurs du Fonds mondial par habitant et a augmenté ses promesses de don à chaque nouveau cycle de reconstitution des ressources. Depuis 2009, le Luxembourg consacre chaque année au moins 1 % de son revenu national brut à l’aide publique au développement, ce qui en fait l’un des donateurs les plus généreux parmi les membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques.

Début 2019, le Luxembourg a été le premier pays à promettre des dons à l’occasion de la sixième reconstitution des ressources du Fonds mondial. Il a intégralement respecté son engagement (11 millions d’euros, dont deux millions destinés à soutenir la riposte mondiale au COVID-19), confirmant ainsi sa résolution d’alléger la charge de morbidité des trois maladies et de bâtir des systèmes pour la santé solides, inclusifs et résilients.

L’aide bilatérale du Luxembourg et le travail crucial des organisations luxembourgeoises de la société civile et de leurs partenaires locaux dans les pays contribuent à lever les obstacles structurels – tels que les obstacles liés aux droits humains et au genre – qui entravent l’accès aux services de santé pour les plus vulnérables, et à faire progresser la santé et les droits sexuels et reproductifs.

Les États-Unis accueilleront la septième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial plus tard cette année. La conférence réunira des dirigeants des gouvernements, de la société civile, du secteur privé et des communautés touchées par les trois maladies infectieuses les plus dévastatrices.

En 20 ans d’existence, le partenariat du Fonds mondial a sauvé 44 millions de vies et abaissé la mortalité des trois maladies de 40 %.